Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 21.07.2019 - veronique-palomar - 2 min  - vu 3880 fois

NÎMES "Star 80" aux arènes : rythmique nostalgique

Les stars des années 80 font le plein, se régalent… Et c'est contagieux.
"Sauver l'amour" de Balavoine interprété par tous en ouverture et un Plastic Bertrand en grande forme (2e en partant de la droite) (photo Véronique Camplan)

Hier soir le spectacle Star des années 80 a rempli les arènes. Des fans nostalgiques qui ont envie qu'on leur chante un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.

Alors oui tout le monde a vieilli, public et chanteurs, plus ou moins bien. C'est la vie. Mais ce qui demeure intact, c'est le plaisir de part et d'autre de se replonger avec bonheur dans l'ambiance des boums, des premières discothèques, des amours de vacances…

Star des années 80 arènes 2019. Pour l’occasion certaines avaient ressorti les tenues fluo de l'époque (photo Véronique Camplan)

Les artistes sont aussi heureux de cette incroyable deuxième chance que l'est le public de cette marche arrière qui le renvoie au temps béni de sa jeunesse. Ça démarre par Sauver l'amour de Daniel Balavoine chanté en chœur. Le public la connaît par cœur et chante à l'unisson. Il en sera de même pour tout le répertoire au programme de la soirée.

Star des années 80 arènes 2019. Patrick Hernandez et sa canne emblématique étaient de la partie (photo Véronique Camplan)

Born to be alive, tube interplanétaire qui rapporte encore aujourd'hui à Patrick Hernandez, son compositeur, auteur, interprète et producteur, la coquette somme de 1000 € par jour… Eh oui quand la musique est bonne, elle traverse les époques. Tout le monde se fait prendre même les plus réticents de nos confrères. Hernandez, ses danseurs, son grand manteau et sa canne. Ça le fait !

Benny B (photo Véronique Camplan)

Les premiers tubes Hip Hop c'était dans les année 80. Vous êtes Fou du jeune Benny B, qui s'est un peu enrobé mais n'a rien perdu de sa pêche légendaire, est l'un deux.

Alec Mansion (photo Véronique Camplan)

Vous n'avez pas reconnu Alec Mansion ? Comment vous ne savez pas qui c'est ! Et si je vous dis "C'est l'amour". Toujours pas ? Et si je fredonne  :"Toi et moi dans le même bermuda … C'est l'amour !" Ça y'est, ça revient ?

Le public s'est laissé aller à la nostalgie festive (photo Véronique Camplan)

Sur C'est l'amour, les bras ondulent sur le refrain. Le public des années 80 danse... assis.

Thierry Pastor (photo Véronique Camplan)

Puis c'est au tour de Thierry Pastor, avec "Les musiques noires" et "Coup de folie". Le piano lui aussi doit être d'époque mais tout le monde s'en fiche, l'important ce sont ces coups de folie qui ont rythmé les premiers battements de cœur de l'adolescence.

La musique du film La Boum, qui avait révélé la jeune Sophie Marceau, résonne dans les arènes. Et puis il y aura les reprises des Rita Mitsouko, de Johnny Hallyday… Et Plastic Bertrand fait son entrée, il porte encore beau saute encore assez haut, ça plane pour le public. Phil Barney, Larusso, Sabrina moulée dans du cuir et sur talons aiguilles, Joniece Janisson, Jean-Luc Lahaye viendront apporter leur écot à une soirée qui offre la relecture festive d'une page entière de la chanson française sous les étoiles.

Véronique Palomar Camplan

Véronique Palomar

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