Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 12.01.2020 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 1618 fois

DIMANCHE MUNICIPALES À Saint-Gilles, Eddy Valadier veut confirmer son élection

Le maire LR de Saint-Gilles, Eddy Valadier (Photo : Coralie Mollaret)

Le maire LR de Saint-Gilles, Eddy Valadier (Photo : Coralie Mollaret)

Triomphateur de Gilbert Collard en 2014, Le Républicain Eddy Valadier a œuvré à changer l’image de sa commue. Il brigue un deuxième mandat aux élections de mars 2020. 

Quand il marche, c’est à peine si l’on entend tinter l’argent dans ses poches. Des subventions sonnantes et trébuchantes, octroyées par diverses partenaires pour financer ses projets. À Saint-Gilles, la liste est longue : restauration de l’abbatiale, de la salle des associations, des parkings ou du pont du Rhône à Sète… Au Conseil départemental comme à l’agglo de Nîmes métropole où il siège, Eddy Valadier a montré qu’il savait tirer profit des situations politiques au bénéfice de sa ville.

Vendredi matin depuis la salle Cazelles, Le Républicain a officiellement annoncé sa candidature : « je souhaite poursuivre l’élan engagé depuis 2014 », commente-t-il. Sur la question de l’étiquette politique de sa nouvelle liste, Eddy Valadier n’a pas souhaité l’investiture Les Républicains « ni celle d'aucun autre parti », insiste l'édile, qui a toutefois le soutien de sa famille politique.

À deux mois des municipales, le sortant dresse un premier bilan de son action : « j’avait promis de redresser les fiances de la Ville et d’investir massivement pour l’embellir. » Six ans après, « nous avons un excédent net de plus de 2 M€ par an, soit 25% de plus que ce que nous avions en 2014. » Côté fiscalité, « avec l’agglomération, nous avons baissé de 37% la taxe sur les ordures ménagères et de 20% le prix de l’eau. »

La gauche veut retrouver des couleurs 

Paul Gabriel se présente surtout pour défendre « les valeurs de la gauche et de l’écologie » (Photo : droits réservés)

Triomphateur du député RN, Gilbert Collard en 2014, les municipales de mars seront une sorte de référendum sur sa politique et son projet qu’il compte présenter prochainement. Face à lui, ses adversaires affûtent leurs armes. Il y a d’abord le socialiste Paul Gabriel. Le trentenaire ne croit pas vraiment à son élection dans le fauteuil de maire. 

S’il trouve des choses à redire sur le bilan du sortant « qui a délaissé les quartiers et ne s’investit pas dans la cause écologique », Paul Gabriel se présente surtout pour défendre « les valeurs de la gauche et de l’écologie. Malheureusement depuis six ans, nous n’avons plus de tribune à Saint-Gilles. » La raison ? La Gauche unie qui s’est retirée aux Municipales de 2014 puis, aux Départementales de 2015 pour battre le Rassemblement national. 

Saint-Gilles, dans le viseur de l’extrême-droite 

D’ailleurs, Saint-Gilles est une cible pour l’extrême-droite. La ville a été la première, en France en 1989, a tomber dans son escarcelle. « En 2014 le score de Gilbert Collard a été magnifique », rappelle le conseiller municipal d’opposition et candidat aux municipales, Christophe Lefebvre. 

Saint-gillois depuis 18 ans, le gestionnaire de patrimoine immobilier n’est pas un parachuté. En campagne, il cogne : « le bilan du maire, c’est celui d’un chef de chantier pas d’un architecte ! Il y a d’autres choses à faire pour améliorer le cadre de vie. » Lesquelles ? Pour l’heure aucun des candidats n’a présenté de projet concret. La campagne ne fait que commencer… 

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com 

Coralie Mollaret

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