DIMANCHE MUNICIPALES À Saint-Gilles, Eddy Valadier veut confirmer son élection
Triomphateur de Gilbert Collard en 2014, Le Républicain Eddy Valadier a œuvré à changer l’image de sa commue. Il brigue un deuxième mandat aux élections de mars 2020.
Quand il marche, c’est à peine si l’on entend tinter l’argent dans ses poches. Des subventions sonnantes et trébuchantes, octroyées par diverses partenaires pour financer ses projets. À Saint-Gilles, la liste est longue : restauration de l’abbatiale, de la salle des associations, des parkings ou du pont du Rhône à Sète… Au Conseil départemental comme à l’agglo de Nîmes métropole où il siège, Eddy Valadier a montré qu’il savait tirer profit des situations politiques au bénéfice de sa ville.
Vendredi matin depuis la salle Cazelles, Le Républicain a officiellement annoncé sa candidature : « je souhaite poursuivre l’élan engagé depuis 2014 », commente-t-il. Sur la question de l’étiquette politique de sa nouvelle liste, Eddy Valadier n’a pas souhaité l’investiture Les Républicains « ni celle d'aucun autre parti », insiste l'édile, qui a toutefois le soutien de sa famille politique.
À deux mois des municipales, le sortant dresse un premier bilan de son action : « j’avait promis de redresser les fiances de la Ville et d’investir massivement pour l’embellir. » Six ans après, « nous avons un excédent net de plus de 2 M€ par an, soit 25% de plus que ce que nous avions en 2014. » Côté fiscalité, « avec l’agglomération, nous avons baissé de 37% la taxe sur les ordures ménagères et de 20% le prix de l’eau. »
La gauche veut retrouver des couleurs
Triomphateur du député RN, Gilbert Collard en 2014, les municipales de mars seront une sorte de référendum sur sa politique et son projet qu’il compte présenter prochainement. Face à lui, ses adversaires affûtent leurs armes. Il y a d’abord le socialiste Paul Gabriel. Le trentenaire ne croit pas vraiment à son élection dans le fauteuil de maire.
S’il trouve des choses à redire sur le bilan du sortant « qui a délaissé les quartiers et ne s’investit pas dans la cause écologique », Paul Gabriel se présente surtout pour défendre « les valeurs de la gauche et de l’écologie. Malheureusement depuis six ans, nous n’avons plus de tribune à Saint-Gilles. » La raison ? La Gauche unie qui s’est retirée aux Municipales de 2014 puis, aux Départementales de 2015 pour battre le Rassemblement national.
Saint-Gilles, dans le viseur de l’extrême-droite
D’ailleurs, Saint-Gilles est une cible pour l’extrême-droite. La ville a été la première, en France en 1989, a tomber dans son escarcelle. « En 2014 le score de Gilbert Collard a été magnifique », rappelle le conseiller municipal d’opposition et candidat aux municipales, Christophe Lefebvre.
Saint-gillois depuis 18 ans, le gestionnaire de patrimoine immobilier n’est pas un parachuté. En campagne, il cogne : « le bilan du maire, c’est celui d’un chef de chantier pas d’un architecte ! Il y a d’autres choses à faire pour améliorer le cadre de vie. » Lesquelles ? Pour l’heure aucun des candidats n’a présenté de projet concret. La campagne ne fait que commencer…
Coralie Mollaret
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