Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 07.02.2020 - marie-meunier - 3 min  - vu 3747 fois

LAUDUN-L'ARDOISE Philippe Pecout est candidat aux municipales

Philippe Pecout (au centre) avec son équipe de campagne, lors de l'officialisation de sa candidature aux municipales. (Marie Meunier / Objectif Gard)

Ce jeudi 6 février, Philippe Pecout a officialisé sa candidature aux municipales. Revirement de situation pour l'ancien maire qui avait décidé à l'origine de raccrocher l'écharpe après sa défaite à l'élection partielle de 2018 face à Yves Cazorla.

Ancien maire socialiste de 2014 à 2018, Philippe Pecout a connu une fin de mandat brutale en posant sa démission. Une décision motivée par de grandes divisions au sein de sa majorité. Il a ensuite candidaté pour être maire à nouveau avec une autre équipe. Cela ne suffira pas. Le candidat connaît un large échec : battu à l'élection partielle par Yves Cazorla qui a remporté 61,76 % des suffrages et occupe le siège de premier magistrat depuis.

Deux ans plus tard, les deux hommes sont à nouveau adversaires dans la course aux municipales. Deux ans, est-ce un temps assez long pour rebattre les cartes politiques laudunoises ? "Le contexte est différent. C'est à la fois peu et beaucoup et on se retrouve avec la gestion du maire sortant qui est celle-ci...", répond évasivement Philippe Pecout, qui poursuit : "Je ne veux pas de la confrontation stérile que je laisse aux autres. Nous ce sera constructif pour les habitants."

Là encore, l'ancien maire et actuel conseiller départemental a amené de la fraîcheur dans son équipe, renouvelée à 50 % par rapport à 2018. Certes, on y retrouve l'historique Gérard Privat, en politique depuis 1983, et celle qui fut son adjointe à l'Environnement et à l'Écocitoyenneté, Danièle Mul. "On a aussi réuni de nouvelles personnes qui ont d'autres compétences et des anciens colistiers de 2018", précise le candidat.

"Un échec, ce n'est pas facile à absorber, il faut se questionner"

Pas peur de remettre le couvert Philippe Pecout. Aux antipodes de 2018, où après sa défaite, il affirmait clairement ne pas souhaiter se représenter : "J'ai pris du recul entre 2018 et aujourd'hui. Un échec, ce n'est pas facile à absorber, il faut se questionner." "Des consultations", "des sollicitations d'habitants" et hop, ça repart. Difficile de s'effacer du paysage politique local pour l'homme élu depuis 2001. Une part de sa motivation est aussi née de l'absence de la Gauche dans l'éventail électoral laudunois. Sa liste prénommée "Laudun-l'Ardoise pour vous, avec vous" se veut "plurielle et apolitique avec des tendances à Gauche". Et également sans étiquette...

"On a une baisse de capacité, de dynamisme... Le rayonnement de la commune est limité par un mauvais climat avec l'intercommunalité. Il n'y a pas plus de contact, plus de dialogue. C'est triste, on doit travailler en bonne intelligence", constate Philippe Pecout en faisant allusion notamment au dossier "piscine communale", au point mort depuis sa fermeture en septembre 2018. "On entamera une réflexion dès le début du mandat pour trouver une solution pérenne. La commune, elle seule, ne peut pas y arriver", assure-t-il.

Le programme est encore en cours d'élaboration mais le candidat et son équipe veulent aussi recréer du lien social en réactualisant des événements arrêtés depuis. "Je pense à la biennale d'art contemporain ou à l'Étoile de Bessèges", précise Philippe Pecout. Il veut aussi remettre à l'ordre du jour les projets de maison de santé et de maison partagée. Des efforts seraient faits sur l'aménagement urbain : la voirie, les espaces verts, les bâtiments publics... L'écologie et la participation citoyenne auront aussi leur place sur la feuille de route. Et pour cela, il s'appuiera sur son expérience et des "finances plutôt saines dues aussi aux mandatures précédentes".

Marie Meunier

Marie Meunier

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio