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Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 19.02.2020 - elodie-boschet - 2 min  - vu 675 fois

GARD Annie Chapelier se préoccupe de l'avenir des manadiers

Les gardians des manades du Seden et Leron-Teissonier.

La députée de la quatrième circonscription du Gard, Annie Chapelier, a déposé une question écrite adressée à Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, au sujet de la situation des manades.

Le département du Gard dénombre, au total, 35 manades. Ces dernières sont confrontées à de lourdes augmentations de tarifs des compagnies d’assurances liées aux accidents survenus lors de manifestations taurines (abrivado, bandido et encierro). Ces événements se déroulent, pour la plupart, dans les rues des villes et villages du département du Gard, pendant la période estivale.

Depuis le 1er janvier 2020, Groupama, société qui assure 80% des 120 manadiers, a multiplié par cinq les cotisations de responsabilité de partie civile des manadiers. Désormais, ces nouvelles cotisations sont comprises entre 5 000 et 10 000 euros contre 1 000 à 2 000 euros par an en 2019, mettant les manadiers dans une situation financière très difficile.

"Il est à souligner que seulement 1% de ces incidents sont imputables aux organisateurs, aux élus et aux manadiers qui tous, prennent des mesures considérables en matière de sécurité des spectateurs. Car malgré la mise en place de nombreux canaux d’informations, certains individus, le plus souvent des touristes, prennent la responsabilité de ne pas respecter ces mesures de sécurité mettant en péril ces événements festifs", explique Annie Chapelier dans un communiqué.

"Aujourd’hui, poursuit-elle, cette hausse des cotisations risque d’avoir pour conséquence le renoncement à de nombreux événements pour les manades gardoises. [...] À terme, c’est l’attractivité économique et touristique du département du Gard qui en sera impactée." L'élue parlementaire tient à rappeler, également, que la présence de ces manadiers participe au maintien des zones humides et des zones protégées par leur modèle pastoral. À travers cette intervention, Annie Chapelier pose la question suivante au ministre : "Comment l’État envisage-t-il de soutenir un patrimoine culturel traditionnel comme celui des manadiers de Camargue dont l’activité dépend si fortement du bon vouloir du secteur assuranciel privé ? Et quels dispositifs financiers existants pourraient être mobilisés ?"

Elodie Boschet

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