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Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 19.02.2020 - philippe-gavillet-de-peney - 2 min  - vu 393 fois

NÎMES Toujours en colère, les aidants ne lâchent rien

De nouveau réunis devant la MDPH, de nombreux aidants et syndicats on fait entendre leur désaccords sur les réformes dans leur domaine (Photo : Romane Grignon)

Vendredi 14 février, les syndicats, travailleurs sociaux et aidants étaient à nouveau réunis devant la MDPH pour manifester contre les réformes qui touchent leur domaine. De la même manière que le mardi précédent, le manque de compréhension et de considération était au cœur des revendications.

De bon matin les travailleurs sociaux étaient réunis devant la MDPH pour faire part de leur mécontentement concernant les nombreuses réformes survenues récemment et qui impactent leurs conditions de travail. Ils s'étaient déjà mobilisés le mardi précédent et n'ont visiblement pas l'intention de céder.

Les revendications étaient nombreuses et concernaient aussi bien les aidants que les personnes handicapées. "Nous nous mobilisons avant tout pour le droit des personnes, clame Aude Vuillemin. Les prises en charge deviennent catastrophiques. Il n'y a plus de place dans les structures pour accueillir les jeunes adultes. Peu ou plus de formations pour les aidants. Le management devient un management d'entreprise qui ne prend pas en compte les projets des personnes." Et Thierry Coudin d'ajouter : "C'est vraiment catastrophique ce que nous vivons aujourd'hui et c'est pour cela que nous allons continuer à faire parler de nous."

Un manque de place donc mais aussi de temps consacré aux personnes handicapées, un des problèmes majeurs dénoncé par les manifestants. En effet la tarification à l'acte, mise en place récemment avec la réforme SERAFIN-PH, est considérée comme la marchandisation du secteur et demande plus de travail administratif aux aidant, les empêchant donc de passer plus de temps avec les personnes handicapées.

Pour cette raison et le sentiment de la dégradation des conditions de travail, il étaient nombreux mobilisés et, soutenus par les syndicats, ils ont donné de la voix pour se faire entendre. Cela a porté ses fruits puisque plusieurs porte-paroles du mouvement ont pu rencontrer la directrice de la MDPH du Gard pour lui faire part directement de toutes leurs revendications.

Romane Grignon

Philippe Gavillet de Peney

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