NÎMES OLYMPIQUE Le retour à l’anormal
Le désaccord entre le président et l'entraîneur tarde à se régler, au détriment de la préparation sportive. Une histoire d'argent qui pourrait finir par coûter cher sur le terrain.
Les étés se suivent et malheureusement ils se ressemblent au Nîmes Olympique. En 2018, c'est une histoire de primes de montée en ligue 1 qui avait été un motif de fâcherie entre Rani Assaf et son équipe. L’année dernière, c’était l’exode des joueurs parmi les meilleurs du groupe et l’annonce du départ Laurent Boissier le directeur-sportif qui avaient empoissonné la préparation de la saison. On a pu constater à quel point cela a impacté les résultats.
Blaquart aurait renoncé aux trois années de contrat restantes
2020 ne déroge pas à la triste tradition. Nîmes Olympique se retrouve avec un entraîneur qui ne souhaite pas poursuivre l’aventure avec l’équipe première mais voudrait bien retourner à la formation des jeunes Crocodiles. Ce qui lui aurait été en premier lieu proposé par Rani Assaf avant que ce dernier ne face volte-face. Face à lui on retrouve un président qui ne désire pas se séparer de son coach. Au milieu des deux hommes, il y a un contrat qui lie Bernard Blaquart au Nîmes Olympique jusqu’en juin 2023.
Entre le président et l’entraîneur la séparation parait désormais inévitable. Le problème est qu’ils n’arrivent pas à s’entendre sur les modalités financières du divorce. Le tout, pour des sommes qui semblent dérisoires à l’échelle du football professionnel. Selon certaines sources, Bernard Blaquart aurait renoncé à percevoir des indemnités pour les trois années du contrat restantes. Le coach nîmois réclamerait en revanche une somme avoisinant les 90 000€.
Une sélection européenne en embuscade
Le président Assaf ne serait pas disposé à accepter cette demande, ni à débourser une prime de maintien en L1 et le désaccord entre les deux parties tournerait autour de 30 000€. Le dialogue est très difficile à établir et les accords d’un moment deviennent les désaccords dans la minute suivante. Dans ce duel, l’avantage semble être sensiblement du côté de Rani Assaf, d’autant que selon plusieurs sources, Bernard Blaquart (*) serait suivi de très près par une sélection européenne.
En attendant, Il y a un groupe de joueurs et un staff qui aimerait bien préparer sa troisième saison consécutive en ligue 1 dans des meilleures conditions. Il n’est pas certain qui si la situation s’éternise, elle donne vraiment envie à des joueurs de rester et à d’autres d’arriver. Une nouvelle fois, le Nîmes Olympique montre une image peu séduisante et c’est devenu une bien mauvaise habitude.
Norman Jardin
* Contacté, Bernard Blaquart n'a pas souhaité répondre à nos sollicitations.
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