Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 11.09.2020 - corentin-corger - 3 min  - vu 604 fois

FAIT DU JOUR VIDÉO Immersion à Paris avec l'USAM dans les préparatifs de la nouvelle saison

La majorité des capitaines des clubs de Lidl Starligue ont posé avec le trophée (Photo USAM)

Ce mercredi sonnait l'heure de la rentrée pour la Ligue nationale de handball (LNH) qui gère l'organisation de la Lidl Starligue, le championnat de première division. Une reprise symbolique puisque c'est désormais le Nîmois David Tebib qui a pris les rênes de l'institution et qui a animé une conférence de presse de rentrée toujours attendue. Le président était accompagné du capitaine nîmois Julien Rebichon et du coach Franck Maurice pour qui le programme était plus léger. Reportage. 

Pile quinze jours avant de démarrer l'exercice 2020/2021 de Lidl Starligue, l'ensemble des acteurs professionnels du handball français se sont retrouvés à la Maison du handball, à Créteil (Val-de-Marne). Un magnifique écrin qui se veut le pendant de Clairefontaine pour le foot. Chaque strate avait un programme chargé. Entraîneurs et joueurs ont dû répondre aux différentes sollicitations de la Ligue mais aussi des partenaires en termes de photos, happenings et interviews. Des ateliers réalisés dans la bonne humeur, laissant les présidents autour d'une grande table pour participer à une assemblée générale matinale. Car cette rentrée n'est pas comme les autres pour le handball français.

En plus de s'effectuer dans un contexte sanitaire particulier, c'est désormais un Nîmois qui a pris la tête des opérations depuis août dernier : David Tebib, président de l'USAM (depuis 2012), de l'Union des clubs professionnels de handball (depuis 2015) et qui était jusqu'à présent vice-président de la LNH (depuis 2017). Poussé et porté par ses homologues présidents, alors qu'il n'y songeait pas au début, le chef d'entreprise de 50 ans a accepté d'assurer l'intérim jusqu'en février 2021, après la démission d'Olivier Girault, candidat aux élections de la Fédération française de handball.

David Tebib concentré avant son discours Photo : Corentin Corger / Objectif Gard

Un événement qui s'est poursuivi cet après-midi avec la conférence de presse de cette rentrée animée par David Tebib. Ce dernier a rappelé la volonté de chacun de retourner à la compétition et surtout de la terminer. "On a imaginé des formules à mettre en place au cas où... Nous ferons un point d'étape le 20 décembre", commente l'intéressé. Outre le rappel du protocole sanitaire mis en place avec notamment des encadrements et joueurs testés 72h avant les matches, le président a évoqué la question des droits télés.

5 M€ de budget pour l'USAM

Un point sur lequel il a pris sa première forte décision en instaurant une répartition égale des indemnités entre chaque club, soit un montant de 140 000€. Une ressource qui ne diminue pas cette saison grâce à des liens étroits noués avec le diffuseur télé BeIN Sports. "Nous sommes extrêmement heureux de ce partenariat avec la possibilité pour le public d'avoir accès aux meilleurs matches avec trois rendez-vous", annonce David Tebib. Des rencontres qui seront diffusées le vendredi (20h), le samedi (19h) et le dimanche (17h).

Mais quid des cinq autres matches ? "Il y a aura des surprises", répond le nouveau patron de la LNH dont les images seront quoi qu'il arrive captées et alors que la création d'une plateforme de retransmission est en réflexion avancée. Concernant les droits pour les compétitions européennes, selon nos informations, c'est Eurosport qui diffusera notamment les confrontations de la Green team en Ligue européenne de l'EHF. Et pour conclure sur l'aspect financier, Nîmes affiche le cinquième budget pour cette saison avec 5 M€ soit une hausse de près de 500 000€.

Après une telle journée, de telles émotions et un sentiment global d'adhésion à cet autodidacte de 50 ans, on se demande forcément s'il ne va pas rempiler et briguer le mandat de 2021-2024. "Je m'occupe de l'instant présent, on verra plus tard, balaie-t-il d'un revers de manche mais ajoutant : "J'ai toujours rêvé d'être chef orchestre et si tout le monde a envie de bosser, il y a de quoi jouer une belle symphonie". Et, pourquoi pas, suivre les traces de Beethoven qui en a composé neuf.

Retrouvez notre reportage vidéo à Paris sur les préparatifs de la saison en immersion avec l'USAM : 

 

Corentin Corger

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