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Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 22.09.2020 - romain-cura - 1 min  - vu 1388 fois

ÉDITORIAL La géométrie variable de l’alerte météo

boulevard victor-Hugo

Le bar le Victor Hugo (Photo : DR/Objectif Gard)

Quelque chose nous chagrine depuis ce week-end. Dans un pays comme le nôtre, les recommandations du Gouvernement doivent être les mêmes pour tout le monde. Tout le monde ? Pas pour la préfecture du Gard et les services de l’État, semble-t-il. Les Gardois sont habitués aux alertes météo. On peut même dire qu’à chaque rentrée de septembre, ils les attendent. Mais alors que d’ordinaire, l'alerte rouge pour le département signifie branle-bas de combat, limitation de déplacement, fermeture d’établissements scolaires et autres, ce samedi, rien (bon, me direz-vous, les établissements scolaires un samedi, soit…). Comment, alors que l’alerte courait depuis le début d’après-midi et jusque tard dans la nuit, laisse-t-on en fin de journée se dérouler une corrida avec plus de 5 000 personnes (qui se déplace donc pour y aller) ? En revanche, on demande aux bars et aux restaurants de fermer à minuit (très utile, la pluie ayant chassée les clients dès le milieu de soirée…) Petite parenthèse : qu’on ne nous dise pas que l’alerte ne concernait que le nord du département, ces alertes sont faites département par département, sans autre forme de découpage. Nous l’avons déjà vécu par le passé. Surtout, quand viendra la prochaine alerte rouge sur notre département, comment la préfecture justifiera-t-elle ces mesures après l’épisode de ce week-end ? Deux poids, deux mesures...

Romain Cura

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