Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 17.10.2020 - stephanie-marin - 3 min  - vu 710 fois

FAIT DU SOIR À Beaucaire, la nouvelle école Nationale prend forme

Le plan du projet concernant l'école Nationale de Beaucaire, des architectes Alexandre Sénac et Nicolas André.

Le chantier de l'école Nationale à Beaucaire devrait démarrer dans le courant printemps-été 2021.

Le projet prévoit la réhabilitation de trois bâtiments, la démolition d'un autre, de petites extensions en structure légère, l'intégration des anciens locaux de la police nationale et la reprise des espaces extérieurs.

Très attendus par les parents d'élèves comme par les usagers de l'école Nationale dont sa directrice, Hélène Garcia, les travaux de réhabilitation et d'extension devraient démarrer - si la situation sanitaire le permet - dans le courant du premier semestre 2021. Mais avant que les premiers coups de pioches ne soient donnés, le maire de Beaucaire, Julien Sanchez, a présenté ce jeudi 15 octobre lors d'une réunion officielle, le projet architectural retenu pour le renouveau de cette école élémentaire placée en REP+. Il s'agit de celui des architectes Alexandre Sénac et Nicolas André.

Des travaux conséquents estimés à presque 7 millions d'euros

Les travaux sont conséquents et le coût est estimé à un peu moins de 7 millions d'euros. L'objectif est de redonner fière allure aux bâtiments restés figés dans les années 60, mais aussi d'absorber les élèves de l'école du Château, vouée à être fermée, en créant une maternelle dans les anciens locaux de la police municipale. "Beaucaire est une commune qui s'agrandit", a précisé le maire frontiste faisant référence au nouveau quartier Sud Canal et à l'arrivée de nouveaux habitants et donc de nouveaux élèves. Ce projet prévoit ainsi la création de nouvelles classes.

À l'école Nationale de Beaucaire lors de la visite du préfet du Gard, Didier Lauga, en avril 2019. (Photo : Corentin Corner/ObjectifGard)

Partant du bâti existant, composé d'éléments disparates, Alexandre Sénac et Nicolas André ont composé un groupe scolaire redéfini à travers trois extensions contemporaines venant relier et rendre cohérent l'ensemble architectural. Une opération qui n'est pas une mince affaire de par la localisation de l'école, en centre-ville, site patrimonial remarquable et zone de présomption de prescription archéologique.

Le verre, le zinc, le bronze s'impose tout en élégance dans ce projet dont le parti pris architectural est d'offrir une nouvelle image de l'établissement, de mettre en valeur les différentes écritures architecturales existantes, d'affirmer son identité au sein de la ville et de le rendre fonctionnel à travers la création de nouvelles circulations et dessertes des différents espaces. Un jardin pédagogique sera également installé sur le toit d'une extension. À terme, le projet devrait permettre d'accueillir 19 classes et trois demi-classes spécialisées ainsi qu'un restaurant scolaire.

"Cette école tombait en ruine depuis longtemps Ça fait 12 ans que j'y suis, 12 ans qu'on nous fait des promesses. Nous étions découragés", a réagi Hélène Garcia, la directrice de l'école Nationale, satisfaite que ce projet se concrétise. "Et quel projet ! Une infrastructure fabuleuse qui respecte à la fois le cachet historique de ce bâtiment tout en intégrant toutes les innovations pédagogiques actuelles."

Le tout conçu en concertation avec la municipalité beaucairoise, les architectes, la direction des deux écoles concernées et les enseignants. "Rien n'a été laissé au hasard, ajoute Sandrine Thomas, directrice de l'école maternelle du Château. Grandes classes lumineuses, salle de motricité équipée, salle de restauration personnelle, salle de repos pour les ATSEM, salle des maîtres, jardin pédagogique, matériaux modernes, visuel soigné et chaleureux."

En visite à l'école Nationale en avril 2018, Didier Lauga, le préfet du Gard, s'était engagé à aider financièrement la mairie pour ces travaux de construction et de réhabilitation de cet établissement (revoir notre article en cliquant ici) "à condition que l'opération s'échelonne sur trois exercices budgétaires en trois tranches" précise le premier édile beaucairois. Et de poursuivre : "Lors de cette visite, le préfet a compris que ce n'était pas un luxe, pas un caprice, mais une nécessité."

Stéphanie Marin

Stéphanie Marin

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio