Ce marseillais, âgé d'une trentaine d'années, a déjà un palmarès judiciaire vertigineux.

Smail Zaïri a été condamné il y a quelques jours devant la cour d'Assises de Paris à 25 ans de réclusion criminelle, plus 18 mois supplémentaires pour des évasions. Il était jugé dans la capitale pour une série de braquages de bijouteries, à Paris, à Bagnolet et dans l'Ain. Des attaques accompagnées de séquestration avec des violences importantes pour les victimes.

Cet homme a défrayé la chronique en s'évadant du Palais de Justice de Nîmes le 15 juillet 2016. Il était parvenu à quitter les geôles, dans les sous-sols du tribunal... Il comparaissait ce jour-là devant le tribunal correctionnel, pour une tentative de braquage. Alors qu’il attendait le délibéré dans une cellule, Smail Zaïri, connu dans le grand banditisme, était parvenu à ouvrir la cellule. Il avait ensuite demandé aux autres prévenus s’ils désiraient se faire la belle avec lui ! Puis seul, il avait réussi à grimper au premier étage du Tribunal et il s’était retrouvé nez à nez dans le bureau de la procureure qui venait de requérir quelques minutes avant une peine de prison ferme contre lui. Face à la magistrate qui avait crié et alerté ses collègues de bureau, il avait échangé quelques mots avec elle, avant de sauter et retomber au rez-de-chaussée. Il avait ensuite entamé une fuite de 15 mois, avant d'être interpellé en octobre 2015 dans l'Essone.

Cet homme, avant de s'échapper de Nîmes, était considéré comme un spécialiste de la fuite et des cavales. Alors qu'il était détenu à Tarascon, il n'avait pas réintégré sa cellule en juin 2013 après un week-end de permission. Il avait été retrouvé et incarcéré un an plus tard. Trois mois après en septembre 2014, il était parvenu à fuir du Palais de Justice de Créteil. Là aussi sa cavale va durer un an, il sera interpellé en septembre 2015. Mais il n'en avait pas fini avec les exploits d'évasion car en juillet 2016, il va s'échapper du Palais de Justice de Nîmes, avant là aussi d'être de nouveau interpellé 15 mois plus tard.