Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 05.01.2021 - marie-meunier - 3 min  - vu 855 fois

GARD La rentrée des classes 2021-2022 se prépare déjà

Parmi les priorités de la DSDEN pour la rentrée de septembre 2021, le dédoublement des classes de grande section en éducation prioritaire et le plafonnement à 24 élèves de toutes les classes de grande section, CP et CE1. (Photo d'archives : Stéphanie Marin/Objectif Gard)

Alors que les 150 000 élèves gardois ont regagné leur établissement ce lundi, la rentrée de septembre 2021-2022 se prépare déjà. Avec quatre grandes priorités en ligne de mire.

Depuis le 1er janvier 2021, 11 nouvelles personnes ont rejoint la DSDEN (direction des services départementaux de l'Éducation nationale) du Gard. 11 nouvelles personnes qui sont des personnels du ministère de la Jeunesse et des Sports. "Ils vont désormais travailler auprès du DASEN du département. Ce rapprochement avec le ministère de l'Éducation nationale a pour idée de permettre à chaque jeune Gardois d'être accompagné dans son temps scolaire mais également dans toutes les activités périscolaires : plan mercredi, projets éducatifs territoriaux, service national universel (SNU)...", explique le DASEN, Philippe Maheu.

En plus de cette réorganisation, la DSDEN prépare la rentrée scolaire 2021-2022, avec quatre grandes priorités. "La première, ce sera d'augmenter la décharge de temps donnée aux directeurs d'école pour qu'ils puissent exercer leur mission avec de plus en plus d'autonomie et de responsabilité", entame le Dasen. La feuille de route du ministère va continuer à être déroulée en ce qui concerne les classes de grande section en éducation prioritaire.

Dédoubler les classes de grande section en éducation prioritaire

Aujourd'hui 100% des classes gardoises de CP et CE1 sont dédoublées à douze élèves pour avoir les "conditions d'apprentissage les plus favorables possibles" en REP et REP + (réseaux d'éducation prioritaire). "Nous allons continuer à déployer cette mesure en direction des grandes sections parce qu'on sait que la dernière année d'école maternelle est très importante aussi. Et on va regarder également la situation hors zone d'éducation prioritaire des effectifs d'élèves par classe", poursuit Philippe Maheu.

Philippe Maheu a été nommé Dasen du Gard le 1er juin 2020. (photo Objectif Gard)

En effet, l'une des priorités du président de la République, c'est d'avoir un plafond à 24 élèves par classe en grande section, CP et CE1, hors éducation prioritaire. "Un beau défi pour le département" qui sera construit avec les mairies car il faut des locaux suffisamment grands pour avoir scinder une classe en deux. Mais également des effectifs d'enseignants correspondants. À cela, le Dasen explique que le Gard va observer une chute démographique autour de 700-750 élèves à la rentrée de septembre. Une tendance suivie pour la première fois depuis vingt ans par les cinq départements de l'académie de Montpellier qui vont perdre des élèves dans le premier degré.

140 postes créés pour l'académie de Montpellier

Moins d'élèves peut sous-entendre fermeture de classes et donc réaffectation des enseignants pour ce dédoublement. Une gymnastique usuelle ayant pour objectif de maintenir les "meilleures conditions d'apprentissage. Pour ouvrir certaines classes, il faut en fermer d'autres. Ça fait partie des opérations ordinaires qui arrivent tous les ans et qu'on inscrit dans la carte scolaire." Mais Philippe Maheu l'affirme, malgré cette baisse démographique, le ministère a créé 140 postes pour l'académie de Montpellier dans le 1er degré. La répartition par départements n'a pas encore été communiquée par la rectrice.

La quatrième priorité porte sur l'école inclusive soit l'école qui accueille les enfants porteurs de handicap. Pour la rentrée scolaire 2021 seront déployés des territoires nommés pôles d'inclusion. Écoles, collèges et lycées s'associent pour accueillir des enfants porteurs de handicap, accompagnés par des AESH (accompagnants d'élèves en situation de handicap), recrutées dans ces pôles.

Tout un service de la DSDEN est dédié à cette école inclusive et travaille avec différents partenaires avec la volonté "à terme, de retirer le qualificatif d'"inclusive", le but étant que l'école accueille tous les enfants du département quelle que soit leur différence." Dans les prochains jours à la DSDEN on va aussi réfléchir à ouvrir des classes ULIS (unités localisées pour l'inclusion scolaire) dans le second degré. "Dans le département, nous sommes assez bien équipés en ULIS en premier degré, mais l'enfant quand il grandit doit pouvoir trouver la suite", avance le DASEN, qui reconnaît bien volontiers qu'il y a "encore du grain à moudre à l'Éducation nationale".

Marie Meunier

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