Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 17.03.2021 - corentin-corger - 2 min  - vu 454 fois

NÎMES Une mobilisation bruyante contre la fermeture de classes

Devant la préfecture, même les enfants ont été mis à contribution pour faire du bruit (Photo Corentin Corger)

Ce mardi après-midi une petite centaine d'enseignants, de parents d'élèves et d'enfants se sont rassemblés devant la préfecture du Gard pour protester contre les fermetures de classe de la rentrée prochaine actées au même moment lors d'une réunion en visioconférence avec Philippe Maheu, le directeur académique des services de l’Éducation nationale (Dasen) du Gard.

Chaque année à l'approche du printemps le soleil revient, les arbres fleurissent et les manifestations contre les fermetures de classe pour la rentrée prochaine se multiplient. Car c'est toujours à cette même période que le Dasen (Directeur académique des services de l’Éducation nationale) du Gard a la lourde tâche d'acter les moyens octroyés aux professeurs en matière de postes et de classes sur l'ensemble du territoire. Pour septembre 2021, l'annonce des fermetures de classe et des ouvertures avait lieu en ce mardi d'après-midi. Sous réserve de quelques ajustements, selon nos informations, 60 ouvertures de classe et 54 fermetures sont prévues pour le premier degré (école maternelle et primaire).

En visioconférence, Philippe Maheu a pris langue avec divers acteurs que ce soit notamment les représentants des parents d'élèves et des syndicats de professeurs. Parmi eux, Emmanuel Bois, secrétaire départemental FSU qui s'inquiète notamment pour le second degré : "Sur le bilan global pour le collège on supprime 12 postes pour 123 élèves supplémentaires recensés. Alors que l'on réclame 15 postes de plus !". Des classes plus chargées à gérer avec le même nombre de professeurs qui doivent donc augmenter leur nombre d'heures.

Les manifestants se sont d'abord réunis sur l'esplanade Charles-De-Gaulle à Nîmes (Photo Corentin Corger)

Une stratégie que dénonce ce syndicaliste : "La tactique de Jean-Michel Blanquer (le ministre de l'Éducation, NDLR) est d'imposer deux heures supplémentaires obligatoires par semaine. On nous en rajoute et elles sont sous-payées." Pour montrer leur opposition à ces suppressions de classes et de postes, les professeurs se sont retrouvés sur l'esplanade Charles-De-Gaulle avant de descendre devant la préfecture accompagnés de parents d'élèves et d'enfants.

Ces derniers ont trouvé l'activité plutôt marrante puisque munis d'instruments divers, ils devaient faire le plus de bruit possible devant les grilles de la maison de l'État. Et il n'y avait pas que des établissements nîmois qui étaient représentés mais aussi des collèges de Sommières, Saint-Génies-de-Malgoirès ou encore Anduze. Les enseignants de ce dernier, comme notamment le collège Feuchères à Nîmes, ont fait grève ce mardi matin avec seulement une trentaine d'élèves présents sur les 506 inscrits.

Corentin Corger

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