Ce vendredi 23 avril, à l'appel des syndicats CGT et CFTC, une partie des salariés de l'entreprise Top Office à Nîmes a fait grève pour réclamer 100 € d’augmentation générale, la semaine à 32h et le respect des accords d’entreprise.

Ce vendredi c'est au niveau national que les salariés de Top Office ont déposé un jour de grève pour protester contre la direction qui "coupe les vannes pour la participation aux bénéfices", explique la CGT et la CFTC dans un communiqué. À Nîmes, ils étaient une poignée à montrer leur mécontentement installé sur le parking avec des pancartes accrochées sur la devanture du magasin. En premier lieu, les employés réclament le respect des accords d'entreprise.

"On a demandé à la DRH de trouver une solution concernant la période prise en compte pour le calcul de l’intéressement, afin que les salariés ne soient pas les doubles perdants dans cette crise sanitaire. Nous continuions à créer de la richesse, en première ligne. D’après nos premières estimations, entre 15 000 et 20 000€ ne nous ont pas été rétribué. La direction a décidé de ne pas respecter cet accord en cherchant à faire valoir une clause qu’elle sait ne pas être adéquate", assurent les syndicats.

Pour ces derniers, la direction ne peut pas modifier cet accord sans avoir concerté les organisations syndicales. La CGT souhaite porter ce contentieux devant la juridiction compétente. De plus, ce débrayage a été fait pour demander de véritables augmentations de salaire. Les grévistes réclament 100 € d'augmentation générale et également la semaine à 32h.

En septembre 2020, les salariés de Top Office avaient déjà fait grève pour s'opposer au plan national qui prévoyait la fermeture de six magasins et la suppression de 106 postes. Trois concernaient alors le magasin de Nîmes. D'autres journées de débrayage pourraient avoir lieu.