Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 28.06.2021 - anthony-maurin - 2 min  - vu 334 fois

NÎMES Les arts visuels sont mis en exergue

La bibliothèque Carré d’art met à l’honneur les arts visuels sur le thème du rapport image-mouvement.
Carré d'Art (Photo Archives Anthony Maurin).

Carré d'Art Bibliothèque (Photo Anthony Maurin)

Installation d’arts numériques, concert dessiné et projection de films d’animation : mardi 29 juin, la bibliothèque Carré d’art fait la part belle aux arts visuels avec un triple programme culturel qui interroge le rapport entre image et mouvement.

18h30 - Ouverture de "Conversations avec Muybridge", de Michel Glaize à la Galerie de l’Atrium de la bibliothèque Carré d’art. Michel Glaize offre une interprétation contemporaine de la série « Animal Locomotion » produite par Eadweard Muybridge de 1872 à 1885. Cette installation pluridisciplinaire et interactive invite le public à une expérience de complicité avec le célèbre photographe britannique. Chaque spectateur est amené à prendre la place du photographe comme celle de son modèle. En partenariat avec les Rencontres d’Arles. Entrée libre.

20h - Concert dessiné "Une histoire du blues", par la compagnie Le Rouge et le vert au Cloître des Jésuites. D’après la bande dessinée De la sympathie pour les débiles, Yann Madé réalise en direct un dessin à l'eau de café. Une caméra placée au-dessus de sa feuille retransmet l'action sur grand écran. Soudain, un harmonica résonne : Thierry Paillard s'installe et conte La véritable histoire du blues en lecture, chanson et guitares acoustiques et électriques. En partenariat avec le festival Une salle sous les étoiles Accès : Six euros. Réservation obligatoire.

22h – Diffusion de courts métrages au Cloître des Jésuites. Dans Les cordes de Muybridge, le cinéaste Koji Yamamura évoque la figure du photographe Eadweard Muybridge en Californie au XIXe siècle et celle d’une mère à Tokyo aujourd’hui, provoquant une collision poétique autour de la volonté de saisir les moments fugitifs. Dans Adam, Peter Lord révèle avec humour et virtuosité le potentiel infini de la technique du stop motion, aussi appelée image par image, qui permet de créer du mouvement à partir d’objets immobiles. Julien Bisaro signe avec Bang bang ! un film au noir et blanc prédominant avec un sens du graphisme époustouflant. Enfin, Le monde en soi de Sandrine Stoïanov et Jean-Charles Finck affirme la peinture animée, dont la maîtrise des chromatismes plonge le spectateur dans un véritable chaos hallucinatoire. En partenariat avec le festival Une salle sous les étoiles. Accès : six euros. Réservation obligatoire.

Anthony Maurin

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