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Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 22.07.2021 - anthony-maurin - 4 min  - vu 1078 fois

FAIT DU JOUR Prendre de la hauteur sans envolée des prix : bonne nuit chez Vertigo !

Le rooftop (Photo Anthony Maurin).

L'hôtel Vertigo à Nîmes, un exemple de restauration dans les règles de l'art (Photo Anthony Maurin).

Ce n'est pas une auberge de jeunesse, mais pas tout à fait un hôtel. Un hôtel pas tout à fait comme les autres, plutôt à vocation jeune, mais avec des prestations actuelles plus qu'honnêtes. Bienvenue à l'hôtel Vertigo de Nîmes, une auberge de jeunesse nouvelle génération.

Après une première ouverture il y a 11 ans à Marseille, la société Vertigo se lance dans un nouveau projet avec l'hôtel nîmois car l'un des associés de l'entreprise est Nîmois. Six salariés et un concept novateur pour la cité des Antonin qui en a bien besoin ! Même si le timing n'a peut-être pas été le plus simple pour les travaux et l'ouverture à cause de la période sanitaire complexe, ça fait du bien de voir une nouvelle ouverture à deux pas de la gare, dans une ancienne verrue de squatteurs en centre-ville devenue petit château pour les voyageurs !

Une cliente espagnole hier (Photo Anthony Maurin).

Arrivée 15h, départ 11h, c'est à peu près comme dans chaque hôtel. Mais ici, vous êtes aussi dans un hostel ! Oui, hostel, une auberge de jeunesse améliorée. Ici aussi on retrouve les mêmes services que dans les hôtels plus classiques : stockage des bagages, air conditionné, Wifi, ascenseurs, salon, cuisine commune avec des plaques de cuisson, micro-ondes et grille-pain, service de photocopie, imprimante, réception et checkin 24h/24, casiers sécurisés, petit déjeuner à 5 euros, salon TV, draps et laverie et, forcément car c'est toujours mieux ainsi, roof top avec vue à couper le souffle.

Le coin petit déjeuner et le bar (Photo Anthony Maurin).

À ce sujet, sur la terrasse, vous serez sans doute attiré par une proue en pierre de taille. Comme les angles du toit sont biscornus, allez directement au fond, vers une sorte de triangle d'or qui surplombe la cité. Si vous vous approchez de cette proue en pierre massive, vous allez vous sentir comme Leonardo ou Kate, le maître du monde, en tout cas le maître de Nîmes tant la sensation de visibilité est dégagée ! Mais attention, pour y goûter il faut être client car il n'y a que 19 places...

Un coin salon (Photo Anthony Maurin).

Revenons au nez-de-chaussée, à l'entrée. Située en face de la gare, elle est accessible facilement. La réception se fait dans une pièce où sont mêlés un petit salon, le bar (ouvert à tout le monde) et l'accueil. De là, quatre étages sont accessibles et abritent 16 chambre. En détail, 12 chambres de six lits individuels et quatre chambre de deux lits. Les dortoirs de six couchages sont réservés aux femmes, aux hommes ou sont mixtes. Actuellement il faut débourser - par lit car ici on compte par lit - 25 euros mais comptez plutôt entre 22 et 25 tout au long de l'année. C'est à peu près le même prix qu'une auberge de jeunesse sans le petit déjeuner qui est facturé à part et qui coûte entre 4,5 et 5 euros. Pour les chambres doubles, comptez entre 45 et 65 euros la nuit.

Une chambre dortoir de six lits (Photo Anthony Maurin).

Pourquoi dormir ici plus qu'ailleurs ? Tout dépend de vos goûts, mais vous pourrez rencontrer et échanger avec de nombreux backpackers (NDLR voyageurs avec sac-à-dos). Personnel multilingue à la réception, une valeur ajoutée qui fait si souvent défaut à Nîmes.

Tout ça après des décennies d'un vide sidéral... La belle bâtisse, laissée à l'abandon, reprend enfin vie grâce à l'aménageur du territoire qu'est la SAT de Nîmes métropole qui a racheté l'immeuble pour 450 000 euros et qui a injecté plus de 2,5 millions d'euros HT dans les travaux pour en faire la réussite inaugurée hier soir. La SAT loue les lieux qui sont aujourd'hui prix en charge par Vertigo. Le loyer demandé par la SAT ? 120 000 euros par an avec un rachat possible à la fin du bail de dix ans.

Une chambre double (Photo Anthony Maurin).

Avec la gare à deux enjambées et les navettes pour l’aéroport Nîmes-Garons qui arrivent directement à la gare routière situé à 100 mètres de l’hôtel, lui même à moins de cinq minutes à pied des arènes et sur le tracé du TCSP... Comment ne pas se dire que les touristes, surtout les jeunes, vont enfin trouver un parfait compromis tarifaire pour venir à Nîmes et y passer quelques jours heureux ?

À nouveau le rooftop (Photo Anthony Maurin).

Une mixité de public, un brassage d'idées et de voyages, voilà ce que cherchent les amateurs de ce genre d'hôtel. C'est un outil de travail parfait pour l'exploitant et tout est fait pour qu'on s'y sente bien. Malgré les prix bas affichés, Vertigo ne rogne pas sur la qualité. Une salle d'eau et des toilettes dans chaque chambre, des dortoirs assez grands pour ne pas se marcher dessus, des prises électriques, des prises USB, wifi à tous les étages... Si bien que les touristes ont déjà trouvé la bonne adresse. Oui, l'hôtel affiche un taux de remplissage de 60 % depuis son ouverture début juin. Aujourd'hui, près de la moitié des pensionnaires sont déjà des clients étrangers !

De la Tour Magne au Mont Duplan (Photo Anthony Maurin).

Hôtel Vertigo : 31 rue de la Servie, 30 000 Nîmes. Tel : 04.66.27.18.57. Mèl : nimes@hotelvertigo.fr.

L'inauguration hier soir en présence de Julien Plantier, 1er adjoint de la Ville avec le ciseau, de Xavier Douais, adjoint au tourisme et entre les deux, en noir et blanc, le jeune gérant de l'hôtel Geoffrey Boehm (Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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