Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 26.12.2021 - stephanie-marin - 4 min  - vu 7298 fois

FAIT DU SOIR Alexandra Lamy : Le Test est positif !

Le film "Le Test" avec Alexandra Lamy sera dans les salles de cinéma à partir du 29 décembre. (Photo : S.Ma/ObjectifGard) - Romain CURA

Devant ou derrière la caméra, Alexandra Lamy ne manque pas de projets. À noter d’abord et ce dès le 29 décembre 2021, la sortie de la comédie familiale réalisée par Emmanuel Poulain-Arnaud, Le Test. Puis dans le courant de l’année prochaine, la diffusion sur TF1 d’un téléfilm adapté de la bande dessinée Touchéeset réalisé par la comédienne gardoise. Le tournage a eu lieu l’été dernier à Anduze.

Pétillante, souriante, avenante… Alexandra Lamy représente pour beaucoup de Français, l’amie, la sœur, rêvée. Osons le dire, c’est pour nous, en tant que bons Gardois, notre ''Chouchou''. Un surnom qui a marqué sa carrière. Souvenez-vous c’était en 1999, le début d’une histoire qui se poursuivra jusqu’en 2003. Le duo Lamy-Dujardin - à la ville comme sur le petit écran à l’époque - amuse les téléspectateurs avec des scènes (de ménage très souvent) finalement pas si éloignées de leur quotidien. La série Un gars, une fillediffusée sur France 2 marque le début des programmes courts dans l’Hexagone.

« C’est grâce à ma professeure Eugénie Oliver que j’ai appris à jouer sans accent »

''Alex'' se fait un nom. Dès lors les projets se multiplient au théâtre comme au cinéma, plus ou moins remarqués, les feux des projecteurs sont parfois aveuglants. Toujours est-il qu’au fil des années, elle a gagné le statut d’actrice populaire, au sens le plus noble du terme et fait la fierté des Gardois. Comme elle, ils aiment à rappeler que c’est une des leurs puisqu’elle a vécu de nombreuses années dans le Gard, du côté d’Alès, et suivi des cours au conservatoire de Nîmes au début des années 90.

« C’est grâce à ma professeure Eugénie Oliver que j’ai appris à jouer sans accent. Je l’avais énormément, comme tous les gens du Sud», s’amusait-elle le 11 août 2020 en compagnie de la réalisatrice Méliane Marcaggi, lors de la présentation en avant-première à Nîmes de Belle-fille. De la cité des Antonin, elle garde notamment le souvenir des épreuves de bac passées au lendemain d’un soir de Feria. « D’ailleurs, ce n’était pas terrible !»

Alexandra Lamy provoque les sourires. Est-ce un jeu ? Joue-t-elle la comédie ? Il faut le dire, quand on se retrouve face à ce genre de personnalité de l’autre côté de son écran, on peut craindre qu’une double facette vienne entacher cette bonhomie apparente. Peut-on en vouloir à celles et ceux qui ont de manière surprenante révélé leur côté le plus sombre ? personne n’est épargné par les aléas de la vie ou tout simplement les sautes d’humeur.

Mais en coulisses celle qu’on surnomme ''Alex'' sans que cela ne la fasse sourciller, reste telle qu’on la connaît, toujours prête à dégainer un bon mot pour fendre les visages, détendre l’atmosphère. La comédienne attire l’attention sans jamais regarder son nombril, défendant corps et âme les différents projets qui la portent en haut de l’affiche. Les micros tendus, elle les saisit mais plus souvent pour valoriser le travail des autres que pour se mettre en avant. Une bienveillance, une élégance qui fait du bien, quand on s’éloigne du « moi, je… » pour mettre en lumière le collectif.

"Le Test" dans les salles le 29 décembre 2021

Une façon d’être qui s’est de nouveau révélée le 19 octobre dernier, alors qu'Alexandra Lamy revenait sur les terres nîmoises et alésiennes pour une autre avant-première, accompagnée du réalisateur Emmanuel Poulain-Arnaud. Le Testsortira dans les salles le 29 décembre prochain. Il s’agit d’une comédie familiale… « Mais pas comme celles qu’on a l’habitude de voir, il n’y a pas de caricature, souligne l’actrice. On rit beaucoup, on est touché, ému, mais ce n’est pas juste une grosse farce d’un portrait de famille qu’on a déjà vue mille fois. C’est une histoire très originale.» Vous étiez prévenus, corps et âme voire bec et ongles ! Alexandra y campe le rôle d’une quinquagénaire - ça tombe bien puisqu’elle a fêté ses 50 ans le 14 octobre dernier - mère de famille. Cette dernière découvre dans la poubelle un test de grossesse positif. Mais à qui appartient-il ?

« Je veux être la Claude Gensac de Philippe Katerine »

« En menant son enquête, elle va se rendre compte qu’elle ne connaît pas si bien ses enfants et son mari. C’est un beau portrait de femme parce qu’elle a voulu sacrifier sa vie pour ses enfants et s’est un petit peu oubliée. Et puis, c’est un vrai portrait de famille. J’ai adoré ce scénario parce que je trouve que c’est une comédie intelligente. C’est drôle, c’est touchant, c’est émouvant. Je trouve que c’est un travail formidable d’écriture. Et puis, à jouer, c’est un bonheur parce qu’on a une vraie palette.»

L’Alésienne partage entre autres l’affiche avec Philippe Katerine, son mari dans le film. Tous deux s’étaient déjà donné la réplique en 2017 dans Le Poulain. Jamais deux sans trois ? Alexandra Lamy signe sans hésiter. « Je veux être la Claude Gensac de Philippe Katerine. Il a une belle folie, c’est un vrai gentil. C’est un artiste, il est heureux, jamais négatif, il a une douceur.»

De comédienne à réalisatrice

Une nouvelle aventure… Pour la première fois, Alexandra Lamy est passée derrière la caméra pour l’adaptation en téléfilm de la bande dessinée de Quentin Zuttion, Touchées,prochainement diffusé sur TF1. L’histoire raconte le parcours de trois femmes victimes de violences sexuelles. « J’ai convaincu le producteur de tourner à Anduze, ce que nous avons fait. Je savais que j’allais pouvoir être aidée, que j’aurais tous mes amis autour de moi, explique-t-elle. Et de poursuivre : «Je me suis entourée de ma fille, de Mélanie Doutey, de Claudia Tagbo qui est aussi d’Alès, de gens en qui j’avais confiance et avec qui je me sens bien, ce qui est important surtout pour un premier film et pour un sujet qui me touche énormément.»

Entre autres opérations, au mois de mai 2020, Alexandra Lamy a été l’ambassadrice d’une action contre les violences faites aux femmes. Comme cela s’est fait dans 146 autres pharmacies gardoises, et grâce à la contribution de deux mécènes que sont la Maison Cervin et la société Well, la comédienne a donné un kit contenant une centaine de sachets, de flyers et d’affiches à Laurent Duguet, le titulaire de la pharmacie d’Anduze. Sur les sachets en question, on trouve toutes les informations utiles aux victimes : le site Internet accessible 24h/24, 7j/7 ou le numéro de téléphone, le 3919.

Stéphanie Marin

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