Publié il y a 1 an - Mise à jour le 09.04.2022 - norman-jardin - 3 min  - vu 1658 fois

FAIT DU JOUR Mathieu Michel : « C’est sur les terrains de la Bastide que j’ai grandi »

Mathieu Michel lors d'un passage à la Bastide (Photo Norman Jardin)

Mathieu Michel garde aujourd'hui les cages de Niort (Photo Chamois Niortais)

Mathieu Michel, ancien gardien de but de Nîmes Olympique, il croisera ce soir (à 19h) son ancien club. Aujourd’hui portier de Niort, le Redessanais retrouve la compétition depuis quelques semaines après une longue indisponibilité à la suite d’une blessure au ligament. Ce match entre Chamois et Crocodiles est l’occasion pour lui de se replonger dans ses années nîmoises de son arrivée au centre de formation en 1999 à son départ en 2016. 

Objectif Gard : Victime d’une rupture au ligament du genou en mars 2021, vous avez retrouvé la compétition le 26 février dernier. Comment avez-vous géré ces 12 mois éloigné des terrains ?

Mathieu Michel : Cette blessure est arrivée alors que je revenais en pleine bourre après mon passage à Auxerre, où avec Jean-Marc Furlan ça s’était mal fini. J’ai été opéré et la période a été un peu compliquée, mais j’en ai profité pour bien bosser. Cela fait six matches que j’enchaîne, aujourd’hui je remonte en puissance et ça me fait du bien.

Vous êtes à Niort depuis 2020, comment s’est passée votre intégration chez les Chamois ?

Niort a été bienveillant avec moi. Le club m’a permis de retrouver du temps de jeu et un niveau proche de celui que j’avais à Nîmes. C’est un club avec un petit budget mais qui travaille bien.

Quelle est votre place dans ce groupe ?

On a l’équipe la plus jeune de Ligue 2 !  Avec Joseph Mendes, on a à peine 30 ans mais nous sommes les plus anciens. Nous avons notre expérience et quelque chose à apporter. Je m’épanouis pleinement dans ce projet. J’ai l’impression de me retrouver à Nîmes quand on avait une équipe de foufou.

Mathieu Michel aux cotés du président Christian Perdrier (Photo Tony Duret / Objectif Gard)

Quels sont vos objectifs à long terme ?

Je ne suis pas près d’arrêter, j’ai encore de longues et belles années devant moi. Footballeur, c’est ma vie, ma passion et mon essence. Je suis un compétiteur et j’ai toujours envie de m’investir à 100%. Même à 30 ans on peut progresser.

Croiser la route de Nîmes Olympique, ce n’est pas un match comme les autres.

Nîmes c’est ma ville natale, ma famille et mes amis sont là-bas. Ce sera sympa mais on s’attend à un match compliqué pour nous car le NO a un groupe de qualité.

Mathieu Michel, tête d'affiche d'une campagne d'abonnement au Nîmes Olympique

Connaissez-vous des joueurs dans l’effectif nîmois ?

J’avoue qu’il n’y a plus autant de Nîmois qu’à l’époque où j’y étais mais il y a encore Anthony Briançon et Gaëtan Paquiez. Après, il y a ceux que j’ai croisé dans d’autres clubs comme Pablo Martinez que j’ai connu à Angers et le petit Lamine Fomba que j’ai côtoyé à Auxerre. Ça va faire plaisir de les revoir mais ce qui est important c’est que Niort fasse un gros match ce week-end.

Mathieu Michel sous le maillot nîmois (Photo Tony Duret / Objectif Gard)

Êtes-vous resté en contact avec Gauthier Gallon, votre compère de l’époque nîmois ?

(Rires) Bien sûr ! C’est un de mes amis proches. On s’appelle plusieurs fois par semaine, il fait une très belle saison avec Troyes et je suis très content pour lui.

Que vous reste-t-il de votre période nîmoise ?

J’ai vécu des moments extraordinaires. C’est sur les terrains de la Bastide que j’ai grandi et quand j’étais enfant, mon père m’amenait aux Costières pour voir les matches.

Quel est votre meilleur souvenir à Nîmes Olympique ?

L’année où l’on débute la saison avec huit points de pénalité. Nous avons fait une deuxième partie de saison où il y avait une osmose incroyable avec le public et le club. C’étaient des grands moments d’émotion. Cette année-là a été fondatrice pour celles qui ont suivi avec notamment la montée en Ligue 1.

Mathieu Michel a grandi à la Bastide (photo Norman Jardin)

Quelle était la force de cette équipe ?

Nous avions un groupe de jeunes nîmois qui faisait l’identité de cette équipe. On amenait tout le monde avec cette fibre.

Que s'est-il passé dans votre tête quand Victor Zvunka vous a annoncé que vous alliez jouer avec les professionnels ?

C’était à Laval en Coupe de la Ligue et j’avais des petits papillons dans le ventre pendant la causerie. Le coach avait attendu le dernier moment pour me le dire. J’étais dans une période où je commençais à m’imposer et à monter en puissance. C’était une fierté.

Si vous aviez la possibilité de revivre un match avec Nîmes, lequel choisiriez-vous ?

Un match joué aux Costières face à Metz. On gagne 2-1 avec un but d’Ousmane Cissokho à la fin. Le stade était quasiment plein et la victoire était synonyme de maintien. Il y avait une ambiance de folie, tout le monde était heureux.

Propos recueillis par Norman Jardin.

Norman Jardin

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