SAINT-JEAN-DU-GARD Armée et Safer ont signé, ce jeudi, la vente de la ferme de Bannières
L'armée avait laissé entendre qu'elle acceptait le cahier des charges soumis par la Safer (relire ici). Elle l'a fait officiellement ce jeudi, en signant l'acte d'achat de la ferme de Bannières bas. Un bail agricole présidera aux destinées des cinq hectares de terres arables, sur lesquelles il serait finalement possible de faire autre chose que des fourrages.
Le comité technique de la Safer tombait à point ce jeudi matin pour annoncer la bonne nouvelle pour certains, catastrophique pour d'autres : la vente de la ferme de Bannières devait être signée ce même après-midi, entre l'armée et la Safer. Prix d'achat : 525 000 €, auxquels il faut sans doute ajouter des frais notariaux et rémunérer les intermédiaires (dont 37 000 € pour la Safer, d'après le président régional de l'organisme, Dominique Granier, lors de cet entretien). État et armée ont signé ensemble l'acte de vente qui devrait ensuite être confié au 2e Régiment étranger d'infanterie de Nîmes.
Les cultures maraîchère finalement envisageables sur les terres agricoles
Une opération confirmée par Michel Allemand, président gardois de la société d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer). "Le bail agricole sera reconductible à chaque date anniversaire, souligne Michel Allemand. C'est dommage que les manifestants ne nous aient pas laissé choisir un candidat l'autre jour (relire ici)." Un candidat qui ne serait plus contraint - contrairement à ce qui a pu être supposé le 28 juin par les représentants de la Safer - à du pâturage. "Ce sont des prairies mais il y a aussi des cultures maraîchères dans le fond de la vallée. On verra ce qu'en fera celui qui sera choisi."
Si Michel Allemand comprend l'inquiétude concernant les terres agricoles, il tient néanmoins à relativiser dans ce cas précis. "C'était quand même un gros bâtiment. Un agriculteur n'aurait pas pu l'acheter par rapport au prix de vente et aux travaux à faire dans le bâti. On pouvait peut-être faire un autre choix, mais au moins la ferme ne devient pas une énième résidence secondaire. Et les terres agricoles restent à l'agriculture, tandis que l'agriculteur qui vendait va pouvoir prendre sa retraite." Le cahier des charges interdit aux militaires toute activité de tir à blanc dans la propriété et donnera lieu à la recherche d'un gestionnaire pour les quelques hectares de forêts.
François Desmeures
francois.desmeures@objectifgard.com
A la une
Voir PlusActualités
FAIT DU JOUR VIDÉO Frédéric Bompard : "Je me suis senti redevable"
Gard
L'INTERVIEW Jean-Baptiste Jalabert : "Notre volonté est de toucher différentes sensibilités taurines"
Faits Divers
ÉDITORIAL La vigilance des douaniers porte ses fruits
Actualités
FAIT DU SOIR Les vins Sable de Camargue voient la vie en rose
Actualités
NÎMES Lettre ouverte de Julien Plantier, premier adjoint, au leader du groupe Shaka Ponk
Faits Divers
GARD Dans le poids lourd, à la place du textile, il y a 52 000 cartouches de cigarettes !
Actualités
DIRECT VIDÉO Le Club Sports : débat sur les violences dans le football amateur
Actualités
LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce jeudi 28 mars 2024
Actualités