Ce mardi matin, le sous-préfet d’Alès, Jean Rampon, et le président d’Alès Agglomération, Christophe Rivenq, ont fait part de leur inquiétude quant à l’augmentation du taux d’incidence.

D’ordinaire prompt à annoncer de bonnes nouvelles pour son territoire, Christophe Rivenq avait le visage fermé ce mardi matin quand, en marge d’une conférence de presse, il a évoqué les derniers chiffres du Covid. « La ville d’Alès est très très très mauvaise élève. Alors que nous avions toujours été un peu en-deçà, nous sommes aujourd’hui le territoire le plus impacté du Gard. C’est une catastrophe », regrette le président d’Alès Agglomération qui appelle la population à la plus grande vigilance et au respect des gestes barrières.

À ses côtés, le sous-préfet d’Alès, Jean Rampon, confirme les propos du premier par des chiffres : « Ils sont tombés hier soir. Le bassin alésien a un taux d’incidence de 524 (cas pour 100.000 habitants, Ndlr). Il est de 401 pour le territoire nîmois. Concernant les villes, le taux est de 376 à Nîmes et de 547 à Alès alors que la moyenne départementale est de 395. Une commune autour d’Alès, que je ne citerai pas pour ne pas affoler tout le monde, atteint les 1 200 », détaille Jean Rampon. Lui aussi en appelle à la responsabilité de chacun. « D’autant que si on ne baisse pas, intervient Christophe Rivenq, on fera partie des derniers territoires à ouvrir en mai. Ce serait couillon (sic). »

Tony Duret