Publié il y a 1 an - Mise à jour le 13.10.2022 - corentin-migoule - 3 min  - vu 305 fois

ALÈS La "dotation politique de la ville" 2022 profite aux écoles des quartiers

La convention "Dotation politique de la ville" 2022 a été signée par la préfète du Gard ce jeudi 13 octobre, à Alès. (Photo Corentin Migoule)

Ce jeudi après-midi, dans le cadre du soutien de l’État aux collectivités, Marie-Françoise Lecaillon, préfète du Gard, a signé la convention 2022  "Dotation politique de la ville" avec Max Roustan, maire d’Alès. Un rendez-vous organisé à l’école Pansera, laquelle a bénéficié de cette salve de subventions. 

C'est à Max Roustan qu'est revenu le propos introductif d'un rendez-vous "ô combien important" pour la deuxième ville du Gard. En hôte bienveillant, le maire d'Alès s'est d'abord chargé de remercier "chaleureusement" son invitée du jour, Marie-Françoise Lecaillon. Car depuis sa prise de fonction en février 2021, la préfète du Gard "vient très souvent à Alès" et se montre "à l’écoute des Alésiens" ce qui, à en croire le premier adjoint, Christophe Rivenq, n'était "pas toujours le cas" de ses prédécesseurs.

Ces remerciements faits, le trio s'est fendu d'une série de signatures, actant par là même la convention "Dotation politique de la ville" 2022 dont la capitale des Cévennes bénéficiera à hauteur de 1 250 219 €, soit un peu plus du quart (26%) du montant (4 879 858 euros) de l'enveloppe gardoise qui s'adresse par ailleurs aux trois autres communes éligibles dans le département (Nîmes, Saint-Gilles et Bagnols/Cèze).

"L'État est présent là où il y a des projets et ici il y en a. Car la DPV, à la différence des autres crédits, ce sont des crédits d’investissement", a justifié la représentante de l'État. Au total, ce soutien financier va en effet subventionner - à des taux différents - six projets portés par la municipalité alésienne (lire ci-dessous). Et le choix du lieu de cette signature, organisée à l'école Pansera, laquelle est établie dans le quartier de Rochebelle, n'était pas anodin. À plusieurs égards !

Pansera, l'école de la "diversité"

D'abord parce que ce quartier est fortement concerné par le nouveau programme de renouvellement urbain d'Alès (NPNRU), puisque "près de 20 millions d’euros vont y être injectés", dixit Christophe Rivenq. Mais aussi parce que l'école Pansera, comme une douzaine d'autres écoles de la ville, a bénéficié d'une salve de subventions dans le cadre de la réalisation de travaux divers, dont la rénovation de la cantine. "Nous avons ici énormément d’ambition", a assuré l'adjoint au maire, qui a aussi insisté sur "le choix politique fort" opéré par la municipalité alésienne lorsque celle-ci a "misé sur la construction d'une école dans ce quartier alors en perdition", à la fin des années 90.

Depuis, l'école Pansera est celle qui matérialise le mieux l'idéal de "diversité" poursuivi par les élus locaux, puisque pas moins de 17 nationalités y sont représentées, "et tout s’y passe très bien". "C’est emblématique de participer aux conditions d’apprentissage des enfants et aux conditions de travail des enseignants", avait un peu plus tôt fait apprécier Marie-Françoise Lecaillon, laquelle considère que le rôle de l'État consiste à "donner les mêmes chances à tous les enfants de trouver leur place dans la société""On met presque 2 millions d’euros par an pour les écoles depuis 30 ans", a quant à lui fait savoir Christophe Rivenq, quand le maire a lié éducation et sécurité publique en affirmant ne pas "abandonner les quartiers".

Corentin Migoule

5 autres projets profiteront de la DPV

  • Réhabilitation de l’ancienne Caisse d’Épargne (1,7 M€) située à un jet de pierre du parvis de la mairie en vue d'offrir un hôtel de police digne de ce nom aux policiers municipaux. (Subvention de l'État : 340 000 euros)
  • Création de jardins familiaux à Tamaris (300 000 euros, avec une dotation de l'État de 240 000 euros)
  • Création d'un espace ludique intergénérationnel dans le quartier des Près-Saint-Jean (Coût total : 66 000 euros. Dotation de l'État : 53 000 euros)
  • Création d'un espace ludique intergénérationnel dans le quartier de Tamaris (Coût total : 61 000 euros. Dotation de l'État : 48 800 euros)
  • Aménagement de déplacements doux et sécurisation de cheminements piétons, du quartier de Tamaris aux Cévennes (Coût total : 770 000 euros. Dotation de l'État : 280 000 euros)

Corentin Migoule

A la une

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio