EN DIRECT Présidentielle : à Nîmes, ça vote toujours avant de partir à la plage !
Ce dimanche 10 avril marque le premier tour de l'élection présidentielle 2022. Dans le Gard, 554 000 électeurs sont appelés aux urnes, soit 17 000 de plus qu’il y a cinq ans.
15h : Bureau de vote de l'école Berlioz. "Je suis content de voir que les Nîmois sont allés voter. Je ne sais pas si ça va durer mais à 14h, ils étaient plus de 44 % dans mon bureau de vote. Même si ce chiffre pourrait être meilleur, il a déjà le mérite d'exister. Avec la campagne que nous a réservé l'Armée des 12 singes, ça m'étonne de voir de tels scores", note sévèrement Marie. Dans cette petite école du centre-ville, le bureau de vote est un lieu de rendez-vous.
Mathieu, 25 ans, est ravi de sa journée : "Je me suis levé tôt pour préparer mes affaires. Avant de venir voter avec les collègues, on a saucissonné puis on file à la mer dans la foulée. On a prévu de boire le café, puis de faire l'apéro... Dans un sens ou dans l'autre ! Il y a un petit air frais, on risque de se geler si le vent se lève mais on veut aller voir le sable chaud pour tester la première sieste en plein air version 2022. En attendant, moi j'ai voté !"
12h30 : À Nîmes, le taux de participation s'établit à 30,83% soit deux points de plus que la moyenne nationale.
12h : Le taux de participation s'établit à 28,24% dans le Gard. C’est le premier temps fort de ce premier tour de la présidentielle. À midi dans le Gard, le taux de participation s’élève à 28,24% contre 32,43% en 2017 soit quatre points de moins. En 2012, le taux de participation à midi était de 29,29%. À l’échelle nationale, ce taux est de 25,45%. Il était de 28,54%, il y a 5 ans. Pour rappel dans le Gard, à la présidentielle 2017, le taux d'abstention s'établissait à 19 %, et 22% en France. À noter que les bureaux de vote sont ouverts jusqu'à 19 heures.
11h30 : En mairie, la file d'attente s'allonge. "Je ne m'attendais pas à une telle queue ! Je pensais être parmi les rares électeurs qui devaient aller aux urnes mais finalement nous sommes peut-être plus que prévu. Les sondages vont encore se planter !", sourit Éric. Sa compagne, Gisèle, est plus incertaine. "Oui il y a du monde mais on ne sait pas ce que les gens votent ! Peut-être qu'ils se sont réveillés au dernier moment, tardivement mais pas trop tard. Je vois des jeunes, des vieux, le public semble varié mais nous ne sommes pas encore midi... En général, c'est le matin que les gens décidés vont voter. S'il y a du monde ce matin, peut-être qu'il n'y aura personne cet après-midi et que les gens seront à la plage !"
9h40 : Le maire Les Républicains de Nîmes, Jean-Paul Fournier, a voté ! « Cette élection, je la sens mal. L’abstention me fait peur, d’habitude à cette heure-ci, il y a la queue dans les bureaux de vote… Ça pourrait créer des surprises, ce soir, à la proclamation des résultats », commente Jean-Paul Fournier.
9h15 : Au bureau 406 de Capouchiné, l'ambiance est aussi bon enfant. Les électeurs se sont levés tôt, comme Géraldine à 6h30, pour être l'une des premières à effectuer son devoir de citoyen. Le bureau 406 comprend 1 062 électeurs, présidé par le conseiller municipal Halim Belhaj.
8h : Dans les bureaux, l'ambiance est bonne. L'accueil est souriant, la journée est placée sous le signe de la bienveillance. "J'aime venir voter, pour moi c'est plus qu'un geste démocratique. Je suis un vieux du quartier, je connais tout le monde et, disons-le, je viens aussi faire le relevé. Avec les deux années passées, j'ai des connaissances qui ne sont plus là et je viens voir si les autres ont besoin d'aide ou si certains amis que je ne vois guère plus, ont besoin que je passe chez eux", explique Robert.
"Moi je voterai Macron parce que les autres, c'est tous des pipes !", lance un homme dans la cour de l'école. "Moi blanc parce que lui, c'est le roi des pipes !", rétorque son amie. Le troisième larron à papoter évoque quant à lui un vote plus extrémiste. "Je cherche à créer la surprise alors je vais voter à Gauche mais j'hésite entre Mélenchon, trop facile, Roussel, trop historiquement contraignant, Arthaud ou Poutou, trop... Trop tout !"
7h45 : Il y avait déjà une petite file d'attente dans chacun des trois bureaux de vote qui sont logés au cœur de l'école Émile Gauzy à Nîmes. "Je viens encore, mais vous savez ce sont des pitres qui nous gouvernent !", rigole une jeune retraitée. "Je suis revenue à Nîmes après 40 ans passés ailleurs et tout a changé. Je me souviens des années 1970, tout était bien, j'aimerais y retourner... Je ne comprends plus rien, mais je viens encore voter même si aucun des douze ne me plaît !"