Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 02.06.2021 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 26848 fois

GARD Deux ans après sa mystérieuse disparition, les ossements de Marie-Pascale Sidolle retrouvés

Photo DR Marie-Pierre Sidolle/Facebook

Info Objectif Gard. C'est l'expertise ADN qui a mis un nom sur des os retrouvés en janvier dernier, dans un endroit discret de pleine nature, sur la commune d'Aramon.

Les techniciens en identification criminelle de la gendarmerie avaient, à l'époque, passé au peigne fin le terrain et pris des précautions sur des os retrouvés par un chasseur. Cinq mois plus tard, le résultat est sans appel : un laboratoire a permis de dire avec certitude que ces ossements sont ceux de Marie-Pascale Sidolle, une mère de famille sans histoire qui s'est volatilisée du parking de l'hôpital d'Avignon où elle venait prendre son service le lundi de Pâques, le 14 avril 2019.

Depuis, malgré les recherches colossales déployées par les gendarmes, il n'y avait plus aucun indice permettant de remonter jusqu'à elle. Les caméras de vidéosurveillance du centre hospitalier prouvent qu'elle est arrivée seule ce jour-là pour prendre son service. Elle conduisait sa voiture. Quelques minutes plus tard, elle est ressortie dans cette même voiture, elle était accompagnée d'un homme qui avait pris la place du conducteur. Marie-Pascale Sidolle était passagère avant.

Un individu non identifié...

Depuis, ce curieux conducteur, "ce témoin" essentiel à l'enquête ne s'est pas fait connaître. Il n'a pas été identifié. La disparition s'est transformée en vives inquiétudes pour la famille car la voiture de cette salariée hospitalière a été retrouvée incendiée le lendemain de la disparition dans le quartier sensible de Monclar à Avignon. Les os de la malheureuse ont, eux, été découverts 17 mois plus tard dans le Gard à Aramon. "J'ai compris qu'il y avait quelque chose de grave car l'enquêteur m'a appelé hier soir et a demandé à me voir d'urgence ce mercredi", souligne la fille de la victime qui croit depuis le début en une thèse criminelle dans ce dossier.

Si le mystère demeure dans cette enquête prioritaire de la Section de Recherches de Nîmes, dorénavant avec cette découverte, les fins limiers de la gendarmerie vont pouvoir travailler avec la certitude que Marie Pascale Sidolle est bien décédée. Les investigations se poursuivent pour savoir qui a enlevé cette habitante de Roquemaure sur le parking de l'hôpital d'Avignon...

Boris De la Cruz 

Boris De la Cruz

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