Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 29.11.2021 - coralie-mollaret - 3 min  - vu 404 fois

LE 7H50 VIDÉO Éric Ciotti, candidat à la présidentielle : « Je serai la surprise du congrès Les Républicains »

Ce dimanche après-midi à la fédération Les Républicains du Gard (Photo : droits réservés)

Dans une semaine, les militants Les Républicains choisiront leur candidat à l’élection présidentielle. Ce dimanche, le député des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, a tenté de convaincre les adhérents gardois de voter pour lui. 

Dernière ligne droite pour les candidats au congrès Les Républicains. Dans une semaine, les militants choisiront leur candidat à l'élection présidentielle des 10 et 24 avril. Ils sont cinq en compétition : l’ancien négociateur du Brexit Michel Barnier, le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand, la présidente d’Ile-de-France Valérie Pécresse, le député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti et le maire de la Garenne-Colombes, Philipe Juvin. Demain soir, sur France 2, ces derniers tenteront une dernière fois de convaincre leur famille politique autour d'un ultime débat. En attendant, chacun bat campagne dans les différentes fédérations LR.

Le secrétaire départemental adjoint Julien Plantier, le président du parti Christophe Rivenq, l'élu nîmois François Courdil ou encore le sénateur gardois Laurent Burgoa étaient présents ce dimanche (Photo : Coralie Mollaret)

Hier après-midi, Éric Ciotti a fait étape à Nîmes. Une rencontre organisée conjointement par les fédérations du Gard et de l’Hérault où un centaine de militants l'attendait. « Moi, c’est ou Ciotti ou Zemmour ! », lâche sans complexe une militante. Secrétaire départemental de l’Hérault - et collaborateur du président de Nîmes Métropole - Arnaud Julien plébiscite le député des Alpes-Maritimes : « Il est le candidat qui monte. Il a toujours été droit dans ses bottes ». Micro en main, Éric Ciotti martèle : « Je serai la surprise de ce congrès. Je suis le candidat qui coupe le robinet d’eau tiède ». À Droite de l’échiquier politique, le candidat chasse sur les mêmes terres que la candidate du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, et le quasi-candidat Éric Zemmour.  

Rassembler les électeurs de Droite 

Comme eux, ses marottes sont l’immigration et la sécurité. Un handicap a priori ? Avec des propositions similaires, comment se distinguer de ces rivaux et convaincre les électeurs de voter pour lui ? Comme avec Nicolas Sarkozy en 2012, les électeurs qui ont le cœur à Droite pourraient  préférer l’original à la copie... Éric Ciotti a bien entendu sa ligne de défense et fait, au contraire, de cet handicap une force : « J'ai toujours défendu l'idée d'une Droite forte. Je suis le seul capable de rassembler les électeurs de Droite. » 

Éric Ciotti semble avoir un autre problème : crédité d’environ 6% d‘intentions de vote dans les sondages, la candidate RN ou Éric Zemmour ne risquent pas de se ranger derrière lui. « Oh, pour l'instant les sondages ne veulent rien dire... Et ma victoire à la primaire me donnera une force, une dynamique ! », rétorque-t-il. Une stratégie bien différente de celle de son rival Xavier Bertrand qui estime que la seule chance pour permettre à la Droite d'ouvrir les portes du second tour est de voter pour celui qui bénéficient des meilleures intentions de vote. Autrement dit : lui-même. 

La « Droite forte » d’Éric Ciotti se distingue certainement de « la prudence » de ses rivaux : « Avec 20% de jeunes au chômage et 10 millions de pauvres, le moment est trop grave. Les militants ont envie de retrouver ce qui fait notre force comme la définition de notre identité, récompenser le mérite, baisser les impôts et restaurer l’ordre ». Et de rappeler sous les applaudissements à tout rompre des militants : « la Droite n’a jamais été aussi forte lorsqu’elle a interdit le voile à l’école sous Jacques Chirac ou la burqa sous Nicolas Sarkozy ».

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com 

Coralie Mollaret

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