Hier soir, sur le plateau de Bonsoir le Gard, les journalistes, sociétaires et invités ont comme d'habitude débattu d'un sujet d'actualité. Une petite séance de rattrapage pour ceux qui ont manqué l'émission. Au menu : les urgences hospitalières fermées cet été, comment en est-on arrivé là ?

Alors qu’une crise s’installe dans les services d’urgence à l’approche de la période estivale, des fermetures sont annoncées en cascade sur tout le territoire national. Le Gard n’échappe pas au problème. Une réunion de crise a d’ailleurs eu lieu ce jeudi avec les services départementaux de l’Agence régionale de santé pour trouver des solutions rapidement. En particulier pour les urgences du centre hospitalier de Bagnols, menacées. Mais aussi, selon nos informations, pour les urgences d’Alès où une forte inquiétude demeure pour cet été. Comment en est-on arrivé là ? D’abord, la crise covid qui a entraîné une surcharge de travail, quasi inhumaine aux personnels soignants et médicaux. Le moment est venu de leur offrir quelques instants de répits avant un automne qui pourrait de nouveau intensifier la vigilance face à une recrudescence éventuelle de l’épidémie. Ensuite, l’absence de médecins de ville qui provoque un afflux de malades vers les urgences, seuls services ouverts 24/24 heures. Enfin, autre chantier important : la nécessité de mieux communiquer vers les habitants pour éviter d’engorger les urgences pour des maladies non urgentes. Tous les acteurs de santé sont mobilisés pour apporter leur concours : conseil de l’ordre des médecins, professionnels libéraux. Objectif : éviter un été dramatique ! Mais n’est-ce pas déjà trop tard ?

Le débat en vidéo :