Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 04.11.2021 - abdel-samari - 2 min  - vu 1502 fois

NÎMES Christophe Beth, directeur de Culturespaces : "Nous ne céderons pas les Grands jeux romains"

Christophe Beth, directeur de Culturespaces Photo Objectif Gard

Après nos informations exclusives concernant la délégation de marché public des monuments historiques nîmois, Christophe Beth, le directeur de Culturespaces a accepté de répondre aux questions d'Objectif Gard.

Objectif Gard : Comment avez-vous réagi après nos informations concernant le marché des monuments historiques nîmois possiblement confié à Edeis, un nouvel acteur en la matière ?

Christophe Beth : La décision n'a pas encore été officialisée. Nous sommes encore sous le sceau de la confidentialité, je ne peux donc pas m'exprimer. Mais il est certain que si ce marché devait être perdu, nous serions très déçus.

L'un des enjeux de ce marché, c'est les Grands jeux romains que votre société a créé de toutes pièces. Quid de son avenir ?

Si jamais on perdait ce marché, une décision que l'on regretterait profondément, il est évident que nous ne céderons pas l'évènement. Vous savez, on a été sollicités par plusieurs villes du Sud et par loyauté vis-à-vis de la ville de Nîmes, nous avons toujours décliné. On ne s'interdirait rien demain.

L'évènement pourrait se poursuivre à Nîmes sous un autre nom ?

Je ne ferais pas de commentaire.

Si d'aventure le nouveau délégataire proposait toutefois cet évènement avec des éléments similaires aux Grands jeux romains, vous pourriez attaquer pour parasitisme (*) ?

Nous n'en sommes pas là.

Toujours selon nos informations, l'offre que vous avez formulé n'aurait pas été aussi attractive que celle d'Edeis. Vous confirmez ?

Encore une fois, je ne peux pas m'exprimer sur un dossier dont l'issue n'a pas été rendue publique. Ce que je peux simplement dire c'est que notre offre était ambitieuse et réaliste par rapport à une ville comme Nîmes et pour un marché de trois ans. Mais une chose est sûre : nous avons multiplié par deux la fréquentation des monuments romains, crée deux spectacles, les Grands jeux romains et les Nuits de Nemaus, qui d'ailleurs dès la première année ont attiré plus de 30 000 spectateurs. Un succès incroyable tant d'un point de vue quantitatif que qualitatif. J'ajoute que le savoir-faire de Culturespaces est reconnu partout. Notre métier, c'est de créer, valoriser, travailler avec un réseau touristique. On peut justifier de notre efficacité, je crois, depuis notre arrivée à Nîmes.

Propos recueillis par Abdel Samari

* Le parasitisme désigne en droit de la concurrence une manœuvre d'un commerçant par laquelle ce dernier cherche à tirer profit de la réputation d'un de ses concurrents ou des investissements effectués par celui-ci, notamment en usurpant sa notoriété ou son savoir-faire en créant une confusion dans l'esprit de la clientèle.

Abdel Samari

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