NÎMES EN FERIA Geneviève, fleuriste de 75 ans : « Je me couche encore plus tard que les fêtards ! »
1h du matin ce vendredi 13 mai. Au milieu des bodegas, sur la place du Marché à Nîmes, la porte du fleuriste « Floricolnem » est encore ouverte. Alors que la fête bat son plein dans la ville, un petit bout de femme de 75 ans, Geneviève, confectionne tranquillement des bouquets de rose. « Faut bien que je livre mes clients demain matin ! », explique-t-elle.
La septuagénaire est une passionnée, comme son père qui a créé la boutique en 1945 sur Nîmes. L’enseigne est sur la place du Marché depuis 1962. Une institution dont Geneviève est fière. Alors, pour faire tourner la boutique, elle travaille sans compter ses heures : « Nicolas Sarkozy serait fier de moi, plaisante-t-elle. Je commence le matin à 9h et je me couche encore plus tard que les fêtards. Ce soir, je vais partir vers 3h du matin, je vais souper et on recommence demain ».
Quand on lui demande son secret, elle répond sans détour : « J’aime ce que je fais mais il faut aussi dire à vos lecteurs que le travail ne tue pas. C’est quand on s’arrête de travailler qu’on a du mal ». Geneviève ne s’arrête tellement pas que cela lui occasionne quelques soucis avec les forces de l’ordre qui aimeraient voir l’enseigne fermer ses portes à des heures plus raisonnables : « C’est vrai que ça me fait râler qu’ils me mettent des PV de temps en temps mais je dois travailler », se défend-elle avant de se remettre au travail. Il est 1h15 du matin. Une journée normale pour Geneviève.
Tony Duret
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