PRIMAIRE À GAUCHE Les réactions des responsables politiques gardois
Benoît Hamon et Manuel Valls sont les deux finalistes de la primaire à gauche. Dans le Gard, l'ex-ministre frondeur devance légèrement l'ancien chef du gouvernement. Les réactions des responsables politiques du Gard.
Christophe Geneix, référent de la campagne de Benoît Hamon dans le Gard : « Il y a une vraie dynamique qui s’enclenche dès ce soir. Je suis très enjoué et satisfait ! Satisfait de tout le travail qui a été mené par Benoît Hamon et son équipe. Son projet a porté ses fruits. Il a porté dans le débat des propositions différentes, innovantes. Il porte un projet véritablement à gauche. Face à la droite et à l’extrême droite, la gauche est en capacité de gagner lorsqu’elle se positionne véritablement à gauche ».
Anthony Alarcon, référent d’Arnaud Montebourg dans le Gard : « D’abord je tiens à saluer la participation, entre 1 et 1,7 M de votants. Certains ont enterré le Parti Socialiste un peu vite… La primaire est un grand moment et je m’en réjouis. Concernant Arnaud Montebourg, on espérait un meilleur score. Avec Benoît Hamon, les deux hommes représentaient l’aile gauche mais c’est l’ex-ministre de l’Éducation qui a créé une dynamique avec ses propositions. Des propositions comme le revenu universel qui a davantage séduit que le combat européen ou la bataille du made in France. Comme lui, je rallie Benoît Hamon et au niveau local, Christophe Geneix peut compter sur moi… ». À Laudun, fief du porte-parole d'Arnaud Montebourg, Patrice Prat, l'ex-ministre du Redressement productif arrive en tête avec 44,56 % des voix.
Patrice Prat, porte-parole d’Arnaud Montebourg : « Benoit Hamon a réussi sa campagne de premier tour. Il a fini par imposer ses thèmes, dont notamment la proposition sur le revenu universel. Arnaud Montebourg a voulu rester dans un registre plus classique et moins mobilisateur : le plan de relance, l’emploi. Les gens avaient peut-être envie de nouveauté dans les thèmes abordés. Une partie de la gauche aime avoir la tête dans les étoiles. En politique, on a besoin de rêve et d’idéal. Il n’y a rien de plus triste que des experts comptables. Ce que je constate, c’est que plus d’1 M de personnes se sont déplacées pour voter et ont sanctionné la politique du Premier ministre sortant. Il a une méthode brutale. Il a fragmenté la gauche. Et malgré tous les sacrifices des ménages, les résultats économiques ne sont pas au rendez-vous…. ».
Jean Denat, premier fédéral et maire de Vauvert, référent de Manuel Valls dans le Gard : « Le résultat est décevant par rapport à ce que l'on pouvait attendre... Mais comme nous l'avons vu, rien n'est écrit ! Le second tour oppose deux gauches : la gauche romantique et la gauche de gouvernement. Moi, j'ai choisi une gauche de transformation sociale qui, pas à pas, fait évoluer la société ». À Vauvert, l'ex-premier ministre est arrivé en tête avec 48,98 % des suffrages.
Françoise Dumas, députée du Gard et soutien de Manuel Valls : « Je suis un peu déçue du résultat de Manuel Valls parce que je le soutiens fermement. Après, il faut prendre un peu de recul. On ne sait pas qui est venu voter. Des militants ou des citoyens ? Nous devons choisir une candidature crédible pour que l’on ne se retrouve pas à choisir entre François Fillon et le FN au second tour. Le premier tour était le débat d’idées. Là, nous allons rentrer dans un débat de personnalité : quelle carrure de chef d’État ? (...) Gouverner, c’est beaucoup plus difficile que faire rêver… ».
Ahmed Laaraj, mandataire de Vincent Peillon dans le Gard : « Nous espérions un résultat plus favorable. Nous félicitons les deux finalistes, et nous appelons les citoyens à venir massivement choisir le futur candidat aux élections présidentielles. Nous sommes convaincus que les citoyens sont capables de faire le meilleur choix et qu'ils n'ont pas besoin de consignes de voter. Nous travaillons au rassemblement du Parti socialiste et à sa rénovation. Nous nous engagerons pleinement et entièrement pour le candidat qui sera désigné dimanche 29 janvier pour l'élection présidentielle ».
Christophe Cavard, référent de François De Rugy dans le Gard : « François de Rugy arrive en tête des petits candidats, 5ème sur 7. C’est une satisfaction. C’était l’un des candidats les mieux préparés. Dans le Gard, sur le canton de Saint-Chaptes, il arrive en troisième position. Nous constatons qu’il y a une bande est-ouest, de Bagnols à Sommiers où l’écologie politique est très présente… Les chiffres définitifs de la participation n’ont pas encore été arrêtés mais nous allons recueillir environ 50 000 vox. Dans une primaire à gauche l’écologie politique est positivée. Yannick Jadot qui a remporté la primaire EELV l’a fait avec 7 500 voix. On a été trop souvent taxé d’écolos pro-gouvernement… Notre résultat prouve que que l’écologie a toute sa place dans ce rassemblement ».
Michel Cegielski, président du PRG du Gard : « C’est pas forcément folichon du point de vue de la participation. L’une des raisons principales ? Les électeurs n’ont pas voulu aller à la primaire parce qu’ils sont déjà pour Emmanuel Macron. Le score de Sylvia Pinel n’est pas satisfaisant, même si elle fait plus de voix que Jean-Michel Baylet en 2011. Aujourd’hui, il y a un bureau national à Paris. Je pense que le Parti Radical va prendre position pour Manuel Valls. Moi, je répéterai ce que dira notre présidente. Maintenant, nous continuons à bosser localement pour que nos idées consolident celles des autres forces de gauche pour les prochaines élections européennes et locales ».
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