Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 13.04.2017 - philippe-gavillet-de-peney - 3 min  - vu 182 fois

USAM La Green Team allume la lanterne

Tobie et ses partenaires n'ont laissé aucune chance à Sélestat (Photo : Fabrice Foures)

La lanterne rouge Sélestat n’a pas pesé bien lourd mercredi soir au Parnasse où les Nîmois, sérieux et appliqués, ont joué une très belle partition. Au final une victoire (31-20)  qui ne doit rien à personne.  Vivement Montpellier la semaine prochaine !

C’est au capitaine Ferreiro qu’il revenait d’ouvrir le score aussitôt imité par Rebichon (2-0. 2e). Ça commençait bien… Hallgrimsson armait son bras et faisait parler la poudre à mi-distance (3-0. 4e). Tobie y allait de son petit but (4-0. 5e). Sélestat ne trouvait pas la solution et son entraîneur Christian Gaudin demandait déjà un premier temps-mort.

Dans les cages nîmoises ‘’Yoshi’’ Rezar, déjà trois arrêts à son actif (il finira avec 20 arrêts !), se montrait intraitable dans sa cage. Et quand il était battu, ses poteaux venaient le suppléer. Le temps s’écoulait et Sélestat était toujours ''fanny'' (6-0. 8e). Il fallait même attendre la dixième minute pour voir les Alsaciens ouvrir leur compteur (6-1).

Alternant contre-attaques rapides et jeu placé, la Green Team s’installait confortablement dans son match. Séri venait défier Rezar et perdait son face-à-face le dernier rempart local : tout un symbole de l’impuissance visiteuse (13e)... Le premier jet de 7 mètres en faveur des Usamistes était pour Rebichon qui ne manquait pas l’aubaine (8-3. 15).

La Green Team en vitesse de croisière

Victime d’un petit coup de moins bien, l’Usam, qui semblait avoir besoin de souffler un peu après des débuts stratosphériques, laissait les Bas-Rhinois recoller (9-6. 20e). Les blancs visiteurs reprenaient enfin des couleurs même si en l’occurrence pour Nîmes il n’y avait pas le feu au lac. Anormalement maladroit, Gudjonssonn (trois tentatives ratées) laissait la main à Podsialdo et à Rebichon (13-8. 25e).

Sous le portique Alsacien, Sargenton s’employait comme un diable pour préserver ce qui pouvait l’être. Pas suffisamment toutefois pour endiguer une marée verte qui retrouvait opportunément énergie et précision (15-8. 28e). Encore copieusement garni, à l’heure de la pause buvette, le Parnasse affichait bruyamment sa bonne humeur (15-9).

À la reprise, les Verts reprenaient leur rythme de croisière et leur ouvrage là où ils l’avaient laissé (18- 0. 35e). Côté Alsaciens, Guillermain se faisait prendre par le duo arbitral féminin composé des sœurs Bonaventura et laissait quelques minutes les siens en infériorité numérique (36e).

Rezar a encore fait un incroyable numéro face aux Alsaciens (Photo : Fabrice Foures)

Rezar intraitable

Rebichon passait le cap des 20 buts dans la liesse générale (20-10. 40e). Toujours aussi efficace Rezar compilait son 15e arrêt de la soirée et, les poings tendus vers le ciel, récoltait une salve d’applaudissements méritée.

Gallego donnait un torticolis à la défense visiteuse et y allait de son couplet (23-13. 47e). Ça tournait à la démonstration et après les figures imposées, on passait aux figures libres… Débordée et réduite à user d’expédients, la défense de Sélestat donnait sérieusement de la bande et laissait le pauvre Ravensbergen se faire copieusement allumer (27-15. 51e). Gallego lui faisait la misère en parvenant même à lui glisser la sphère entre les jambes !

À deux minutes du terme la cause était entendue depuis longtemps. La tête sur le billot la victime attendaient le coup de grâce. Debout comme un seul homme le Parnasse saluait ses gladiateurs. En bon capitaine, c’est à Ferreiro qu’il revenait de faire rouler le scalp visiteur sur le parquet (31-20).

De bon augure avant le derby face à Montpellier. Même si là l’opposition sera tout autre et que ce sera une autre paire de manches. Pas grave, les Nîmois sont prêts à remonter les leurs pour mieux enfiler le bleu de Chauffe...

Philippe GAVILLET de PENEY

philippe@objectifgard.com

Philippe Gavillet de Peney

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