"La cantine va très bien", annonce, souriante, sa responsable, Céline Coin. Plus sérieuse, alors qu'elle encaisse le montant du repas des convives venus pour cette paella de rentrée, elle souligne que les finances "en sont au même point, légèrement mieux". Dans cette aventure utopique qui tient encore debout, l'argent reste le nerf de la guerre. "Mais le nombre de personnes a augmenté l'an dernier, et les contributions ont aussi augmenté." La boutique solidaire a aussi été rapatriée dans la cantine, afin de limiter les coûts.

Chaque jour de la semaine, la Cantine fournit ainsi un repas complet à "30 à 35 personnes en moyenne", recense Céline Coin. "Il nous reste un gros travail à faire sur les donateurs privés. On a même reçu une équipe de France Travail qui pourrait nous accompagner sur le sujet."

La structure continue à salarier trois personnes, bientôt deux avec la fin d'un contrat adulte-relais. Tandis que trois des six bénévoles de l'année dernière "ont trouvé du travail", se réjouit Céline Coin. Même s'il faut de nouveaux bénévoles car la demande, elle, ne se réduit pas.