Publié il y a 3 h - Mise à jour le 29.10.2025 - Abdel Samari - 2 min  - vu 1570 fois

ÉDITORIAL Le mauvais exemple de la gauche alésienne

La mairie d'Alès

La mairie d'Alès

- Photo archive Objectif Gard

Pour le plus grand bonheur du maire d'Alès, Christophe Rivenq, qui n'en demandait pas tant…

La gauche alésienne est-elle la plus bête de France ? La question se pose tant les divisions à l'approche des prochaines municipales sautent aux yeux. Et ce, pour le plus grand bonheur du maire d'Alès, Christophe Rivenq, qui n'en demandait pas tant. Alors que l'union semblait possible, les vieilles querelles ont repris le pouvoir. Et la division est en marche. Pourtant, dominée par les communistes pendant plus de vingt ans, et avec la fin du règne de Max Roustan, la Ville pouvait s'offrir en mars prochain un match (un peu) ouvert. Pour le moment, il n'en sera rien. Le Printemps alésien est en mort cérébrale : seul Paul Planque et quelques fidèles y croient encore. Le collectif Alès Maison commune aurait pu prendre le leadership. Ce regroupement, qui allait du Parti socialiste aux Écologistes en passant par La France insoumise, portait un espoir pour les électeurs de gauche. Finalement, les amis de Jean-Luc Mélenchon et leur leader alésien, Armand Crépin, veulent une tête de liste LFI ou rien. Et les chamailleries nationales n'arrangent rien. À la fin, tout le monde va se présenter en ordre dispersé et risque de réaliser un score ridicule. La droite va donc très probablement conserver le pouvoir. Et après ? Comment préparer l'avenir ? Et les prochaines échéances locales et nationales ? Il y a fort à parier que cela finisse comme lors des dernières législatives. Avec une victoire de l'extrême-droite. Et pour les Départementales de 2028 ? Il serait judicieux que ces braves gens finissent par mettre leur ego de côté et mettent leur énergie respective à trouver les moyens de la réconciliation. Une nouvelle génération, de nouvelles personnalités sont en capacité de tracer ce chemin. À condition que les acteurs d'aujourd'hui, qui ont passé leur vie dans l'opposition, acceptent de faire un pas de côté. Qui sait ? Peut-être seront-ils surpris. La nouvelle génération pourrait réussir là où ils ont échoué.

Il vous reste 80% de l'article à lire.

Pour continuer à découvrir l'actualité d'Objectif Gard, abonnez-vous !

Votre abonnement papier et numérique
à partir de 69€ pour 1 an :

  • Votre magazine en version papier et numérique chaque quinzaine dans votre boite aux lettres et en ligne
  • Un accès illimité aux articles exclusifs sur objectifgard.com
Abdel Samari

Politique

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio