Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 12.12.2020 - corentin-migoule - 2 min  - vu 542 fois

ALÈS La défense des libertés individuelles au cœur de la manifestation du collectif Libre en Cévennes

Les leaders du collectif Libre en Cévennes et des sympathisants mobilisés en musique ce samedi, ici devant la sous-préfecture. (Photo Corentin Migoule)

Mobilisé aux côtés de la CGT samedi dernier à l’occasion de la manifestation contre le chômage et la précarité, le collectif cévenol créé en novembre dernier a remis le couvert ce samedi à Alès pour la défense des libertés individuelles, entre autres.

« On est un peu moins nombreux que d’habitude mais on va faire du bruit et montrer qu’on est là », lançait au micro Morgane Blanc, cofondatrice du mouvement Libre en Cévennes, né en novembre dernier. La jeune femme, en l’absence de sa partenaire habituelle retenue pour un ennui mécanique, haranguait la cinquantaine de sympathisants et donnait le départ de la manifestation déambulatoire depuis les berges du Gardon, peu après 14 heures ce samedi.

Une marche pacifique, « familiale et bienveillante », comme le voulait l’organisatrice, mais sous bonne escorte, qui amenait le petit groupe à faire une halte devant la sous-préfecture d’abord, puis sur le parvis de l’Hôtel de ville à partir de 15 heures, où le collectif espérait profiter du monde généré par la récente installation du parcours de trottinette pour enfants.

Un temps de « parole libre » était ainsi proposé aux badauds tandis que Morgane Blanc invitait les membres de l’assistance à « s’informer sur les conséquences du port du masque pour la santé. » La jeune femme au statut d’auto-entrepreneuse en tant que sophrologue regrettait amèrement le port du masque obligatoire à l’école pour les enfants dès 6 ans : « Je travaille beaucoup avec les enfants autour de la respiration, de l’oxygénation des poumons, et pour moi ce masque est absurde, surtout que les enfants le touchent, l’enlèvent et le remettent. Même pour nous les adultes c’est difficile, c’est plus un nid à bactéries qu’autre chose. »

Parmi la cinquantaine de présents, certains, munis de pancartes, dénonçaient l’arrivée en cascade de « mesures liberticides », visant notamment la loi dite de "sécurité globale" qui suscitait des manifestations un peu partout en France ce samedi.

Corentin Migoule

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