Mardi matin, le sous-préfet d’Alès, Jean Rampon, s’est rendu dans les locaux de l’école primaire du Panséra, dans le quartier Rochebelle à Alès.

Dans le cadre de l’opération « école ouverte » dans les quartiers prioritaires de la ville, Jean Rampon est retourné dans une salle de classe pour rencontrer les jeunes élèves de l’école Panséra. Dans cet établissement dirigé par Catherine Larguier (par ailleurs adjointe du maire Max Roustan, Ndlr), seize élèves de CP, CE1 et CE2 profitent d’une semaine qui s’articule entre renforcement scolaire le matin et activités sportives et culturelles l’après-midi. « Ce matin, on fait du français et des maths », explique un enfant au sous-préfet, curieux. « Et cet après-midi ? », demande le représentant de l’État. « C’est piscine ! », crient les enfants enthousiastes. L’un d’eux ajoute : « C’est mieux d’être à l’école qu’à la maison. »

Ce dispositif « école ouverte » permet aux élèves dont les établissements se situent dans des réseaux d’éducation prioritaire de renforcer leurs compétences scolaires. « On a repéré des fragilités », explique Catherine Larguier. Le matin, les écoliers révisent les fondamentaux et dans l’après-midi, grâce à la réactivité et à l’investissement de nombreuses associations du bassin alésien, ils visitent les musées, font du sport, participent à des activités botaniques ou se rendent au cinéma… Cette opération se déroule dans d’autres établissements alésiens comme aux Prés-Saint-Jean ou à l’école Pasteur, mais aussi à Anduze et à La Grand’Combe.

Tony Duret