Publié il y a 20 jours - Mise à jour le 14.11.2024 - Sacha Virga - 2 min  - vu 334 fois

ALÈS Les partenaires de la RICE s'associent pour lutter contre la pollution lumineuse

RICE Pollution lumineuse

Les acteurs mobilisés cette après-midi

- Sacha Virga

À travers la signature commune d'une charte, les acteurs de la Réserve Internationale de Ciel Étoilé se sont engagés pour lutter contre la pollution lumineuse.

En 2018, le territoire du Parc national des Cévennes a été labellisé Réserve Internationale de Ciel Étoilé (RICE). Renouvelé en 2022, ce label de haute distinction reconnaît la qualité du ciel étoilé et le travail mené par l'établissement public du Parc en collaboration avec les syndicats d'énergie du Gard et de la Lozère, Alès Agglomération et l'ensemble des communes, dans le cadre d'un grand programme de rénovation de l'éclairage public. 

1ère ville Porte des Étoiles au monde, Alès a un engagement politique fort pour les questions liées au développement durable et à la réduction de la pollution lumineuse, pour protéger ses sols et son territoire. "Alès n'a pas toujours été connu pour ces actions-là", glisse le président d'Alès Agglomération Christophe Rivenq. Cela fera 10 ans l'an prochain que la métropole alésienne prend ce sujet très au sérieux. 80% des points lumineux ont été changé pour un investissement à hauteur de plus de huit millions d'euros.

Ainsi, cette charte pour réduire la pollution lumineuse sur plusieurs territoires et préserver la qualité du ciel et de l'environnement nocturne a été signée, en plus par Alès, par les villes de Mende et Millau, les communautés de communes d'Alès Agglomération, Nîmes Métropole et Montpellier Méditerrannée Métropole ainsi que le Parc naturel régional des Grands Causses.

RICE Pollution lumineuse
Signature de la charte • Sacha Virga

Flore Thérond, vice-présidente du CA du Parc National des Cévennes et maire de Florac, a mis en avant certains chiffres : 9960 points lumineux sur les 20000 et quelques existants, ont été rénovés sur la RICE, comprenant une quinzaine d'acteurs touristiques et partenaires. 73 communes sur les 111 pratiquent une coupure lumineuse la nuit et 59 d'entre elles ont procédé à la rénovation de l'éclairage public.

Sur Mende, les candélabres sont éteints la nuit depuis 2017. Ils ont aussi été changés en led. Ces actions ont eu un effet immédiat dans la lutte contre la pollution lumineuse et sur la consommation de la ville. À Millau, ville étoilée, le Viaduc n'est plus éclairé la nuit depuis 2020. "Il s'agit de faire des partenariats parce qu'en terme de ciel étoilé, les chauves-souris ont besoin de circuler à travers tout le territoire", développe Bruno Paternot, vice-président de Montpellier Méditerranée Métropole, délégué à la Qualité de l'environnement visuel.

Chargé de représenter le président de Nîmes Métropole Franck Proust, le délégué aux énergies renouvelables, transition et sobriété énergétiques Patrick De Gonzaga était présent. "Force est de constater les effets particulièrement néfastes de la lumière artificielle autant bien aux personnes, à la faune, à la flore et aux éco-systèmes. Elle est synonyme de gaspillage à l'heure où il est important de faire des économies d'énergie. Le territoire de Nîmes Métropole est vaste, il présente une biodiversité très riche", exprime le maire de la Rouvière, qui ajoute que de nombreuses communes de l'Agglo ont déjà pris des mesures pour réduire leurs consommations énergétiques.

Sacha Virga

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