La CGT et FO appellent à un mouvement de grève à compter de ce mercredi 26 janvier et pour une durée illimitée à la clinique Bonnefon. Les syndicats dénoncent « la pression patronale constante » sur les salariés.

Le « ras-le-bol » est général et ne date apparemment pas d’hier. « Nous sommes à bout, épuisés par cette crise sanitaire et par le manque d’effectif. Nous n’avons plus de vie de famille et dès que nous ne sommes pas d’accord avec la direction, nous sommes sanctionnés », avance Hella Kherief, représentante syndicale CGT de la clinique. Elle dénonce « des licenciements abusifs et des avertissement montés de toutes pièces contre des salariés qui ont fait part de leur intention de faire grève. » Un climat « délétère » qui pousserait certains salariés au « burn-out » tandis que d’autres « sont prêts à entamer une grève de la faim », assure Hella Kherief.

Mercredi, les grévistes se réuniront devant la clinique pour exprimer leurs revendications. Ils réclament le remplacement systématique des absences afin d’avoir une prise en charge de qualité et sécuritaire des patients ; la création de postes et des embauches dans les services en sous-effectifs ; la revalorisation des salaires ainsi que de certaines primes ; et la réintégration des salariés mis à pied et licenciés. « Ce que nous voulons surtout, c’est être considérés et ne plus être bâillonnés et sanctionnés dès que nous prenons la parole », conclut la représentante syndicale CGT. Le temps fort de la journée de grève de mercredi est prévu à 10 heures avec des prises de parole sur le parvis de la clinique Bonnefon.

Élodie Boschet