L’événement, intitulé « Écran, rendez-nous nos enfants, nos parents, nos amis, nos jeunes, nos échanges, notre imagination, nos rêves », entend sensibiliser le public sur les conséquences neurologiques, relationnelles et sociales d’une exposition excessive aux écrans, tout en proposant des alternatives conviviales et ludiques.
L’après-midi débutera à 14h avec l’accueil du public. À 14h30, deux premiers ateliers se tiendront : l’un pour les adultes (professionnels de la petite enfance, parents, grands-parents) animé par l’association apo-G, l’autre pour les enfants de 6 à 8 ans, encadré par Lève Les Yeux (LLY). « Nous voulons montrer qu’il est possible de vivre autrement que dans la dépendance aux écrans, en recréant du lien, notamment entre parents et enfants », explique Mireille Jullien, une des organisatrice de l'événement.
À 16h, place à la restitution d’un questionnaire rempli par des lycéens d’Alès via un QR code. « Les jeunes eux-mêmes ont participé à la conception de ce quiz. L’idée n’est pas de culpabiliser, mais de faire réfléchir », précisent les bénévoles.
Jeux, débats et buffet partagé
La suite de la journée sera rythmée par des ateliers : à 16h15, un deuxième temps proposé par LLY pour parents et enfants, ainsi que des ateliers jeux animés par La Reine des Jeux. « L’objectif est simple : redécouvrir le plaisir de jouer ensemble, sans écran », souligne l’association partenaire.
En soirée, à 18h, des clips, chansons et documentaires viendront alimenter la réflexion, avant un débat à 18h30 animé par Gilles Roumieux et ses élèves, qui présenteront leur travail et un livre sur le sujet.
La journée se conclura autour d’un buffet partagé dès 20h. « Chacun apporte un petit quelque chose. C’est notre manière de finir sur une note conviviale et d’échanger autrement », insiste MVEA.
Fidèle à son esprit citoyen
Depuis sa création en 2013, MVEA multiplie les rencontres sur des thèmes de société : laïcité, discriminations, migrants, violences conjugales… Cette année, le collectif a choisi d’aborder un sujet qui touche tous les foyers : l’omniprésence des écrans.