Publié il y a 1 an - Mise à jour le 01.11.2022 - tony-duret - 1 min  - vu 5656 fois

AU PALAIS « Il était en fauteuil roulant, mais je ne savais pas qu’il était handicapé », assure l’accusé

La salle d'audience du tribunal correctionnel de Nîmes. (Photo d'illustration : Tony Duret / Objectif Gard

Hier après-midi, Charles comparaissait devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour plusieurs vols sur des personnes vulnérables. L’homme de 49 ans, 24 condamnations à son palmarès, a écopé d’une peine de 7 ans de prison. 

Charles l’assure : il était plein de bonnes intentions ce mardi 11 octobre 2022 quand il arrive devant le domicile nîmois d’un homme de 75 ans amputé des deux jambes. « J’ai demandé à travailler, mais comme il m’a dit non, j’ai vu son téléphone et je l’ai pris », explique-t-il pour justifier son premier vol sur une personne vulnérable. Le lendemain, ce sans domicile fixe recommence. Cette fois, toujours dans les rues de Nîmes, il entre dans la maison d’une femme de 88 ans en fauteuil roulant et menace de lui enfoncer une aiguille à tricoter dans le cou. Il repart avec un nouveau téléphone et 30 euros. Sur sa lancée, il arrache le téléphone portable d’une femme qui se trouve dans son jardin. Charles revendra les trois téléphones pour une cinquantaine d’euros dans un magasin de téléphonie. 

Cinq ans de prison requis

« Je tiens à présenter mes excuses, je ne comprends pas comment je suis arrivé à faire ça », commence-t-il avant de minimiser ses actes d’une manière originale quand il évoque la première victime : « Il était en fauteuil roulant, mais je ne savais pas qu’il était handicapé ». Face à lui, le procureur Willy Lubin estime que ces agissements sont « une preuve de lâcheté » et requiert 5 ans de prison, au vu de l’étendue de son riche casier judiciaire. Le tribunal sera encore plus sévère en le condamnant à une peine de 7 ans. 

Tony Duret

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