L’ancien député LREM de la 3e circonscription du Gard Anthony Cellier a été désigné ce lundi membre du collège de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). 

Le Bagnolais devient donc l’un des quatre commissaires de cette autorité indépendante chargé de garantir le bon fonctionnement des marchés français de l’énergie. Il a été nommé par la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet pour un mandat de 6 ans non renouvelable. « C’est un honneur, une fierté », réagit l’ex-parlementaire, battu en juin dernier par Pascale Bordes (RN). 

Anthony Cellier y voit le résultat « du travail mené en amont », lui qui s’est largement consacré au cours de son mandat de député aux questions énergétiques, entre autres en étant le rapporteur de la loi énergie-climat en 2019, et en étant élu président du Conseil supérieur de l’énergie en 2020. Un sujet énergétique particulièrement d’actualité en ce moment avec l’explosion des prix du gaz et de l’électricité. « Dans la période qu’on est en train de vivre, devoir regarder les choses sans pouvoir être acteur était difficile », admet-il. 

Le Bagnolais va donc de nouveau pouvoir s’impliquer sur les questions énergétiques, la CRE s’assurant du bon fonctionnement des marchés de l’énergie, interagissant avec ses homologues européens, instruisant les appels d’offres au niveau national sur les énergies renouvelables ou encore conseillant le gouvernement sur la politique énergétique du pays. 

Au sein de la CRE, Anthony Cellier succède à Jean-Laurent Lastelle, et pourrait reprendre les missions de son prédécesseur, à savoir animer le comité de prospective de la Commission et travailler avec le groupement européen des régulateurs des marchés de l’énergie. 

En intégrant cette autorité indépendante, Anthony Cellier doit renoncer à ses mandats électifs, à savoir conseiller municipal de Bagnols et communautaire à l’Agglo du Gard rhodanien. 

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com