En trois ans, le Challenge Marty, qui oppose des équipes de rugby toucher, comprendre du rugby sans contact ni plaquage, a su se faire sa place. « Cette année, nous sommes plus que l'an dernier, avec 19 équipes d’entre 5 et 9 joueurs », pose le président du RCBM Christophe Liabeuf. Soit pas loin de 200 participants « rassemblés autour du projet de célébrer notre pote dans la joie et la bonne humeur », salue-t-il.

Car « ‘Marty’ (le surnom d’Anthony Martinez, NDLR) on ne l’oublie pas, c’était la famille », rajoute Christophe Liabeuf. La famille d’Anthony Martinez est du reste comme depuis trois ans impliquée dans le tournoi, comme la Ligue contre le cancer, à qui sera reversée une grande partie des bénéfices du tournoi.

À l’occasion du Challenge Marty, le RCBM et la mairie ont inauguré un ballon géant qui trône désormais à l’entrée du stade. Un ballon « qui devait partir à la déchetterie », se rappelle le président du club. Il faut dire que le ballon, récupéré en 2007 par le club à l’occasion de la Coupe du monde de rugby organisée en France, avait ensuite été laissé à l’abandon dans un coin du stade. Mais des bénévoles du club ont entrepris de le restaurer et de le mettre aux couleurs du club pour lui redonner une seconde jeunesse.

Il est désormais un symbole de la croissance du club. « Ça se construit petit à petit, avec les tribunes, le club-house, le terrain, le portail ou encore le panneau d’affichage », énumère le maire Jean-Yves Chapelet, soucieux d’aider au développement d’un club qui compte environ 300 licenciés, dont une école de rugby. « C’est un club qui s’intègre dans la ville, c’est important », salue le maire.