Publié il y a 1 h - Mise à jour le 19.12.2025 - Thierry Allard - 2 min  - vu 50 fois

BAGNOLS/CÈZE La mairie achète les installations du T3CBM et du TSBM : « la fin d’un combat de trois ans »

La ville a acquis les installations du T3CBM et du TSBM

- Thierry Allard

C’est la fin du feuilleton du devenir des six courts de tennis du T3CBM et le stand de tir du TCBM, propriété du Comité social d’établissement d’Orano Marcoule, qui voulait les vendre. Ce vendredi, le conseil municipal a voté à l’unanimité l’achat des installations par la mairie.

« C’est la fin d’un combat de trois ans », souffle Michel Boisson, le président du T3CBM, et coprésident du Bagnols tennis Gard Rhodanien, qui regroupe le T3CBM et le Tennis club des Roquettes. Trois années durant lesquelles le CSE d’Orano Marcoule cherchait à vendre le terrain sur lequel le club de tennis et celui de tir sportif sont installés depuis 1986 à un particulier, ce qui aurait chassé les deux clubs. « On nous a demandé il y a trois ans de cesser toutes nos activités et de rendre les clés, ça a été la panique », rejoue Pascal Margotteau, président du TSBM. Le début d’une période durant laquelle « ça a été quelquefois chaud », glisse le président du club de tir sportif Finalement, la mairie, « dont le soutien a été indéfectible », précise Michel Boisson, s’en porte acquéreur.

Pour lui, il s’agit de « privilégier l’intérêt général sur l’intérêt particulier, nous avons 303 licenciés au tennis et 115 au tir, nous avons besoin de ces installations pour faire perdurer nos activités », poursuit-il. D’autant que les deux clubs ont, tout au long des près de quarante ans d’occupation des lieux, réalisés d’importants investissements sur place : 50 000 euros pour le tennis et 30 000 euros pour le tir ont été retenus dans le cadre de la négociation.

Négociation qui n’a pas été simple. « Qu’est-ce que c’est compliqué de faire simple, lance Robert Brisedoux, le président de l’Association sportive Bagnols Marcoule, association chapeau qui regroupe la plupart des clubs contenant « Marcoule » dans leur nom. C’était une évidence, mais qu’est-ce qu’on nous a mis comme bâtons dans les roues. » Il faut dire que l’association vendeuse, le CSE d’Orano, réclamait près de 300 000 euros pour le terrain, largement hors de portée pour les deux clubs concernés.

C’est là que la mairie est rentrée dans le jeu. Tout d’abord en demandant aux deux clubs de tennis de la ville de se rapprocher, ensuite en rachetant les installations, pour 120 000 euros. « Cette solution, c’est celle du début de l’affaire, il y a trois ans », affirme le maire Jean-Yves Chapelet, qui a aussi fait comprendre aux vendeurs qu’il n’y aurait pas, sur ce terrain « un centimètre carré de constructible supplémentaire, et que nous sommes en zone feux de forêts », rappelle-t-il.

Finalement, la mairie et les clubs sportifs sont arrivés à leurs fins : « ça a été long, il y a eu des hauts et des bas, et nous avons eu en face de nus des élus du CSE d’Orano qui ont fini par partager notre analyse », poursuit le maire, ravi de voir ce « lieu de vie » en rester un en rentrant dans le giron public. Reste désormais à conventionner avec le T3CBM et le TSBM, notamment pour les questions d’entretien des installations.

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