Publié il y a 12 ans - Mise à jour le 14.02.2012 - stephanie-marin - 2 min  - vu 124 fois

CCI DE NÎMES : PETITS MENSONGES ENTRE ENNEMIS

À une semaine de la clôture des votes concernant l'élection des membres de la Chambre de Commerce et d’Industrie Régionale (CCIR) et de la Chambre de Commerce et d’Industrie Territoriale (CCIT) de Nîmes, une nouvelle polémique fait surface. Dans un communiqué de presse, le candidat Henry Douais (CGPME) pointe du doigt son opposant Medef, Éric Giraudier qui serait selon lui l'auteur d'un mensonge.

Le couac ne tient qu'à ces quelques mots d’Éric Giraudier livrés à l'occasion de diverses conférences de presse : "Après plusieurs mois de négociations, nous avions convenu avec le groupe Bouygues à une convention qui spécifie que 20% du montant du chantier serait alloué au travail des TPE et artisans du Gard. Ce qui représente la somme de 400 millions d’euros." Henry Douais ne revient pas sur le pourcentage établi dans cette convention mais sur "les plusieurs mois de négociations" qui d'après le candidat CGPME n'aurait pas eu lieu puisque dès le départ, le cahier des charges du Réseau Ferré de France (RFF) précisait que "le recours aux PME était l'un des quatre critères imposés à Bouygues pour obtenir le marché[...] De tout cela ressort que Monsieur Giraudier a menti pour obtenir le vote des TPE et des PME locales."

Doit-on comprendre que, puisque une convention semblait obligatoire, Éric Giraudier n'a eu qu'à se présenter très poliment au groupe Bouygues -- qui se battait alors face à Vinci pour l'attribution du contrat de partenariat public-privé pour la conception, la construction, la maintenance et le financement du contournement ferroviaire de Nîmes et de Montpellier -- pour obtenir les 20% du montant du chantier alloués aux entreprises locales ?

Que pense-t-on du côté du Medef ? "Encore une fois, Henry Douais n'ayant rien à proposer s'attaque à un dossier qu'il ne connait pas. Bien sûr, la convention était établie, mais le montant du pourcentage, qui est généralement plus bas, est le résultat d'un long travail de négociations. Preuve en est qu'Henry Douais ne sait pas comment faire pour apporter du chiffre d'affaires aux entreprises locales parce qu'il est toujours de politique et non d'entrepreneur."

Stéphanie Marin

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