ÉDITORIAL Alors que 2023 va tirer sa révérence...
Et pour finir en beauté, une petite crise politique post loi immigration.
La fin de l'année approche et vous lisez le dernier éditorial de 2023. Que retenir ? Tellement de choses. Beaucoup de nouvelles anxiogènes. Et pour finir en beauté, une petite crise politique post loi immigration. Sur le plan économique, 2024 s'annonce orageux. La tempête, espérons-le, n'aura pas lieu, mais déjà les entreprises serrent les rangs et prennent les précautions d'usage face à un avenir incertain. Qui va trinquer ? Probablement d'abord les salariés. Et à la fin, pas sûr qu'Emmanuel Macron parvienne à tenir son objectif du retour au plein emploi en France d'ici 2027. Sur le front de l'actualité locale, le maire de Nîmes espère de son côté, pour 2024, le maintien des renforts de police et une ouverture avant l'été du commissariat de Pissevin. Cela réglera-t-il pour autant les trafics de drogue qui ont empoisonné la vie des gens de ces quartiers toute l'année ? Malheureusement, la présence de force de sécurité ne suffira pas. Les questions du logement collectif, des transports, de la vie associative et éducative devront être au coeur des préoccupations. Une véritable nécessité aussi de voir les élus de la majorité s'engager plus fortement. En ont-ils envie ? Certainement que les premiers coups de pelle de la rénovation urbaine donneront une nouvelle dimension urbaine. C'est déjà ça ! Mais il faudra indéniablement une plus forte implication au coeur de la vie des habitants. Sur le plan sportif, comme on ne veut pas vous gâcher les fêtes, évitons de trop parler du Nîmes Olympique. Alors que cette première partie de saison en National n'a pas été terrible, est-ce que nos Crocos vont réussir au tournant de l'hiver à redresser la barre ? Il serait tellement préjudiciable de descendre encore plus bas, en National 2, une première dans l'histoire du club. Des supporteurs pourraient penser que c'est peut-être l'unique solution pour enfin voir partir le président Rani Assaf. Rien n'est moins sûr... Un mot positif sur le plan culturel. Entre Christophe Rivenq qui met la barre haute à Alès en 2024 et Nîmes qui proposera un programme grandiose dans les arènes, nous avons de quoi passer d'excellentes soirées au printemps et à l'été prochain. On pourrait aussi signaler le retour du Seul en scène à Uzès au sein de l'Ombrière qui verra se produire des spectacles variés et inédits. Réjouissant. Probablement parce que c'est la culture, la dernière étincelle pour oublier notre quotidien. Bonnes fêtes à tous.
L'éditorial fera son retour le lundi 8 janvier 2024.
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