Publié il y a 1 an - Mise à jour le 01.02.2023 - Abdel Samari - 2 min  - vu 454 fois

ÉDITORIAL Covid, assurance chômage, retraite : le cocktail explosif d'Emmanuel Macron ?

Emmanuel Macron

Emmanuel Macron, président de la République française

- Photo DR

Il sera sacrément difficile pour le Gouvernement de dire que la mobilisation contre sa réforme des retraites marque le pas. Bien au contraire, les manifestants étaient plus nombreux encore hier, mardi 31 janvier 2023. La balle est dans son camp désormais pour montrer sa volonté de mieux prendre en compte les revendications. 

Entendra-t-il le message ? Rien n'est moins sûr. Emmanuel Macron et sa Première ministre Élisabeth Borne ont fait de cette bataille des retraites la mère des réformes de ce second quinquennat. Dans une logique libérale, sans prendre suffisamment en compte les trous noirs de l'impact pour tous les travailleurs de ce recul de l'âge. Un peu comme les autres mesures prises ces derniers temps. Après la pandémie et l'administration de la vie économique française durant 12 mois, dans un contexte géopolitique incertain qui provoque des secousses financières, l'exécutif est à la tâche à présent pour récupérer les moindres centimes disponibles. D'ailleurs, ce 1er février 2023, plusieurs changements entrent en vigueur. Toujours concernant le covid, fini désormais les arrêts maladies automatiques. En effet, les isolements ne sont plus de rigueur pour les personnes positives. Si vous êtes malade, il faudra donc passer par votre médecin traitant et subir les trois jours de carence sauf si votre convention collective est généreuse. Ce n'est pas fini ! Autre chantier depuis des mois qui entre en service : la durée d’indemnisation des demandeurs d’emplois. À partir d'aujourd'hui, 1er février, les allocations seront réduites de 25 %. Reste quelques menus sujets comme les tarifs des péages qui vont prendre près de 5 % un peu partout en France. Et le bouclier tarifaire sur les prix de l’électricité qui viendra pleinement s'exprimer après une hausse des tarifs de 15 % sur vos factures. Avec toutes ces bonnes nouvelles, le chef de l'État peut être sûr d'une chose : si l'élection présidentielle se déroulait dans 2 mois, il aurait du souci à se faire. Mais comme il a gagné il y a un an et qu'il avait annoncé la couleur, notamment sur la réforme des retraites. Il n'a selon lui, aucune raison de changer son fusil d'épaule. Une élection c'est vrai se gagne dans les urnes, pas dans la rue. Sauf quand la marmite explose...

Abdel Samari

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