Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 19.09.2025 - Abdel Samari - 2 min  - vu 777 fois

ÉDITORIAL Jean-Paul Fournier, une histoire de corridas

Même en période covid, Jean-Paul Fournier n'a jamais abandonné les arènes et les corridas

- Anthony MAURIN

Durant ces dernières décennies, il a assisté à chacune d'elles religieusement. Sauf en 2023 pour une bonne raison. Il était bien loin de Nîmes, à Riyad, capitale de l'Arabie saoudite.

Cette feria des Vendanges 2025 marque la dernière du maire historique Jean-Paul Fournier. À Pentecôte, en 2026, ce sera un autre locataire qui sera installé dans son fauteuil. Pour figer dans l'histoire cette date, l'empresa Simon Casas a mis les petits plats dans les grands. En ouverture, les arènes de Nîmes deviendront le théâtre d’un moment rare : une corrida lyrique célébrant les 150 ans de l’opéra Carmen de Georges Bizet. La passion, le culte du taureau bien sûr. Mais aussi la beauté musicale au rendez-vous de ce moment rare. Unique. C'est l’Orchestre Chicuelo II, sous la direction de Rudy Nazy, qui portera les plus grands airs de Bizet, accompagné de voix prestigieuses : Valentine Lemercier, Frédéric Cornille ou encore Ignacio Encinas, ténor espagnol. Mais le décor sera aussi exceptionnel, promet-on, imaginé par l’artiste nîmois Jules Milhau. La magie de l'instant n'empêchera pas d'assister à un cartel de Sébastien Castella, Alejandro Talavante, Tomás Rufo face aux toros de Victoriano del Río. C'est cela qu'aime par-dessus tout le maire. Lui qui a toujours défendu, contre vents et marées, la tauromachie. Non sans crainte de la voir disparaître un jour. Mais ce ne sera pas sous son mandat. Durant ces dernières décennies, il a assisté à chacune d'elles religieusement. Sauf en 2023 pour une bonne raison. Il était bien loin de Nîmes, à Riyad, capitale de l'Arabie saoudite. Il a été largement pardonné. Il est revenu dans le Gard avec l'obtention de l'inscription Unesco de la Maison Carrée. Une trace indélébile pour Nîmes. Comme celle du Musée des cultures taurines, un musée unique en France. Une fierté pour le premier édile. Ouvert en 2002, à deux pas des Arènes, il est un lieu incontournable de visite et de découverte des riches collections tauromachiques avec des œuvres emblématiques d’artistes renommés tels que Goya, Picasso ou Viallat. Plein de souvenirs de corridas ou de courses camarguaises. Alors, même après son départ de la rue Dorée, Jean-Paul Fournier ne changera pas ses habitudes. Il sera toujours assis dans les arènes, attendant que le spectacle commence.

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