La fin d'une ère : trente ans après son élection comme maire d'Alès, Max Roustan transmet le témoin à la mi-mars à son fidèle premier adjoint Christophe Rivenq. « Je souhaite simplement vous proposer une solution d'avenir avec Rivenq, vous m'avez fait confiance, faites-lui confiance à son tour », lancera Max Roustan aux élus lors du conseil municipal exceptionnel du 15 mars. Reste à voir si les Alésiens en feront de même le 15 mars prochain.
En ce tout début mars, le site Hoche de l'université de Nîmes devait accueillir son nouveau dôme, sur l'ancienne chapelle. Plus de 28 tonnes de bois recouvertes de zinc, ça ne s’installe pas d’un claquement de doigts, et ce jour-là, le vent souffle trop fort pour permettre la réalisation de la manœuvre, qui sera finalement exécutée plus tard. Elle permettra de transformer l’ancienne chapelle en salle de réception, d'exposition et de soutenances, dans un bâtiment qui a de la gueule, c’est le moins qu’on puisse dire.
En ce mois de mars, le vent soufflait aussi tout au nord-est du Gard, à Pont-Saint-Esprit. Un vent de polémique, après que le maire de Pont-Saint-Esprit Valère Segal, confronté à la désertification médicale de sa commune ne comptant alors plus qu'un médecin généraliste en activité, annonçait l’arrivée de trois médecins en provenance… du village voisin de Saint-Julien-de-Peyrolas. Colère du maire du village et grosse polémique, certains se faisant un plaisir de rappeler que Valère Segal a tué dans l’œuf le projet de maison médicale avec des médecins salariés par la Région porté par sa prédécesseure. Mi-mars, les trois médecins concernés sortent du silence dans un communiqué pour donner leur version et défendre leur démarche d’installation dans une commune plus grande. Sans toutefois complètement éteindre la polémique qui, à la faveur de l’approche des municipales, va probablement pointer à nouveau le bout de son nez. Qui coule, c’est de saison.
Et si on remettait au goût du jour le prix de l’employé du mois ? Pas au sein de la rédaction d’Objectif Gard & Arles (quoique), mais au sein de deux belles institutions publiques : la Poste et l'Office national des forêts. Direction Langlade et cette postière qui, fin août 2022, a courageusement fait face à un braquage : le braqueur, armé d’un pistolet, n’a pas hésité à frapper l’employée de la Poste pour dérober 15 000 euros et 2 000 euros de timbres. Et direction Sernhac où, en juillet 2022, un courageux jeune garde forestier de 19 ans est le premier sur les lieux de trois feux de forêts naissants en une semaine, prévenant les secours pour les éteindre.
Sauf que la postière avait fomenté le braquage avec son mari, qui jouait le braqueur, pour résoudre des problèmes d’argent. Et que le garde forestier avait lui-même allumé les incendies pour « valoriser (son) travail ». Tout ce beau monde s’est évidemment fait choper, et a comparu en mars dernier. Avec, au bout, aucune médaille ou prime.