Face à la mobilisation de ce jeudi, la France s'organise. Partout, des grèves sont prévues. Et des blocages possibles. Une manifestation départementale partira de Jean Jaurès à Nîmes. Avec l'espoir pour tous d'être entendus face aux difficultés de la vie quotidienne. Un travail mieux rémunéré, plus de justice fiscale et un peu d'ordre dans la politique nationale. De la considération surtout. Pour cela, il faut un gouvernement en place, solide, capable de rassurer le monde économique et social. Et des oppositions moins caricaturales. Pour générer des recettes, et conserver notre modèle social, il n'y a pas de secret : il faut davantage travailler. Pour cela, il est évident que les chefs d'entreprises doivent être en capacité d'imaginer l'avenir plus sereinement. Alors peut-être pas aujourd'hui, car une bonne partie du pays sera à l'arrêt. À l'appel de l'ensemble des syndicats, ce mouvement risque d'être plus puissant que celui de la semaine dernière. Il faut simplement espérer que ne se mêleront pas, au milieu des honnêtes travailleurs, les casseurs qui viendront forcément brouiller le message. Si l'on devait résumer l'état d'esprit des manifestants : il est primordial d'avoir une vraie rupture avec la politique menée depuis 2017 par Emmanuel Macron. Non pas que le chef de l'État n'aurait pris que des mauvaises décisions. Mais sa politique de l'offre a épuisé le monde du travail. Il faut donc trouver les ressorts pour offrir plus d'attractivité pour ceux qui se lèvent tôt. Et que le sentiment partagé par beaucoup de toujours payer pour les autres soit atténué. Un meilleur partage des efforts. Et une contribution plus significative doit être envisagée pour les plus aisés. Ce soir, les syndicats attendront ainsi un signe. Plusieurs. Du nouveau Premier ministre. Sébastien Lecornu semble prêt à la discussion. Mais après les paroles, il faut des actes. Et surtout, comme le dit la présidente de la Région Occitanie Carole Delga : "un autre chemin pour les travailleuses, les travailleurs et pour le pays."
Publié il y a 1 jour -
Mise à jour le 18.09.2025 - Abdel Samari - 2 min
ÉDITORIAL Un avenir plus serein pour le monde du travail ?

Ce soir, les syndicats attendront ainsi un signe. Plusieurs. Du nouveau Premier ministre.
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Abdel Samari