Christophe Rivenq, maire d'Alès :
Pierre Meurin, député RN, 4ᵉ circonscription du Gard et président du groupe d’études sur la sécurité routière : "À la suite du tragique accident survenu à Alès, j’exprime d’abord ma profonde émotion. Ce tragique accident rappelle l’ampleur d’un fléau que je combats depuis plusieurs années en alertant le Gouvernement sur une pratique mortelle en pleine expansion dans le Gard et partout en France. J'appelle à reconnaître juridiquement la consommation détournée de protoxyde d’azote comme circonstance aggravante en cas d’accident, à encadrer et sanctionner l’usage de substances psychoactives détournées de leur emploi habituel, à instaurer une journée nationale en hommage aux victimes de la route, pour que la prévention et l’éducation à la consommation de stupéfiants et de substances dangereuses soient renforcées dès le plus jeune âge. En tant que président du groupe d’études sur la sécurité routière, j’ai mené de nombreuses auditions avec des associations de victimes, des médecins toxicologues, des spécialistes des addictions et des forces de l’ordre. Toutes soulignent les mêmes difficultés : impossibilité actuelle de contrôles routiers spécifiques, absence d’outils de détection et progression rapide de cette pratique chez les jeunes conducteurs, particulièrement lors des trajets nocturnes. J’appelle une nouvelle fois le Gouvernement à doter les forces de l’ordre de moyens techniques et juridiques adaptés, à financer la recherche pour un test de détection fiable et à mettre en place une véritable politique de prévention. Il n’est plus admissible de voir se multiplier les drames sans réponse législative claire."
Alexandre Allegret-Pilot, député UDR, 5ᵉ circonscription du Gard : "Un tel drame souligne l’importance de la prévention sur la consommation de stupéfiants, notamment auprès des adolescents. Cet événement doit constituer un électrochoc pour lutter plus fermement contre l’essor du trafic et de la consommation de drogue dans notre pays. Ne sous-estimons pas l’ampleur et la gravité du phénomène, ainsi que ses conséquences pour nos concitoyens, souvent parmi les plus fragiles. Trop de vies et de familles ont été brisées. Face aux discours complaisants que diffusent de nombreux médias irresponsables et qui invitent à consommer diverses drogues sous couvert récréatif ou pseudo-médicamenteux, l’État doit informer, soigner et sanctionner davantage. Toute complaisance à cet égard est gravement coupable."
Basile Imbert, chef de file Alès Commun : "Mes pensées vont vers les trois jeunes victimes, leurs familles et leurs proches de l’accident de ce jour. Avec mon équipe d’Alès Commun, nous saluons le professionnalisme des forces de secours et de sécurité mobilisées depuis ce matin et nous espérons que l’enquête permettra de comprendre les circonstances de ce terrible drame. Nous formulons le vœu que le protoxyde d’azote, évoqué dans les premières informations de ce jour, soit enfin reconnu comme stupéfiant et nous nous tiendrons aux côtés de celles et ceux qui portent ce combat."
Paul Planque, chef de file Alès c'est Vous : "Je veux adresser toutes mes pensées attristées et émues aux familles de ces trois jeunes garçons arrachés à la vie si tôt et dans de si horribles circonstances. Ce drame nous interpelle à plus forte raison dans la mesure où à nouveau, à Alès, le narcotrafic sacrifie nos jeunes. S'il y a un fort besoin de sécuriser les populations des quartiers, il y a urgence à protéger nos enfants et nos jeunes de ce fléau en mettant des moyens humains conséquents. Il y a en effet un besoin urgent de permettre aux jeunes de s'éduquer, se former, s'épanouir, se nourrir, se soigner, travailler et rêver. Leur avenir doit être notre principale préoccupation. Face aux marchands de mort, nous devons leur permettre de choisir la vie. Il est de notre responsabilité d'adulte de les accompagner sur ce chemin. Il est de notre responsabilité d'élu de créer les conditions pour que disparaissent ces mirages que sont la drogue, l'argent facile."