Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 01.09.2022 - abdel-samari - 2 min  - vu 608 fois

ÉDITORIAL Une rentrée scolaire normale ?

Photo David Mark (Pixabay)

Le leader mondial des vins et spiritueux Pernod Ricard a annoncé il y a quelques heures une croissance rêveuse, au-dessus des 10 milliards d’euros pour l'année 2022. Loin de nous l'idée d'imaginer que cette réussite exponentielle sur les 12 derniers mois coïncide avec le marasme de l'actualité et les nouvelles anxiogène qui vont avec... Mais tout cela laisse songeur. Est-ce que la dégradation du monde qui nous entoure aurait tendance à nous convaincre de boire un coup de plus pour oublier ? Quoi qu'il en soit, ce matin, au réveil, il va falloir en tout cas rapidement être en forme car c'est l'heure de la rentrée scolaire. Une rentrée scolaire comme jadis, après deux ans de pandémie. Pas question d'arriver en retard le premier jour. Pour se faire remarquer, y'a rien de mieux. Surtout que c'est toujours le jour de la rentrée que l'on perd un temps fou. Il faut bien se faire beau, mettre sa plus belle tenue, tester son cartable sur le dos, s'assurer que les stylos sont bien dans la trousse, les cahiers dans le sac. Pour les parents, le stress est aussi au rendez-vous. Les petits bouts ont tendance à pleurer au moment de rejoindre leur classe. Les adolescents au collège partent pour la première fois seuls en transport en commun. Et au lycée, la pression est déjà là pour le baccalauréat en fin d'année. La découverte de la nouvelle classe et des nouveaux professeurs. Des instit', comme on disait avant, qui vont relever de nombreux défis une nouvelle fois. Avec les moyens concédés par l'Éducation nationale. Des petits miracles quotidiens pour apporter les savoirs indispensables à une jeunesse qui doit bien se poser quelques questions sur ce monde si bizarroïde. Des fonctionnaires acharnés, on ne dit pas assez, mais qui gardent la vocation, même dans l'adversité. Cette passion si précieuse. Le président de la République, Emmanuel Macron, a ciblé l’école comme chantier majeur de son second mandat. Revalorisation de la paye des enseignants, changement de doctrine pour laisser plus de marge de manœuvre dans les initiatives en respectant un socle d'enseignement. Une "École du futur" en somme que l'on espère ne pas faire pschitt, comme une bonne bouteille enivrante de la maison Ricard...

Abdel Samari

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