FAIT DU SOIR Le restaurant "Menna" veut être un peu plus près de l'étoile
Niché dans la très populaire rue Fresque, le restaurant "Menna" a fait ses preuves en gravissant prudemment les marches de la réussite. Aujourd'hui, l'établissement gastronomique a un rêve : décrocher l'étoile, tout en gardant les valeurs qui lui sont chères.
En 2023, le restaurant Rouge situé rue Fresque est entré dans le cercle très fermé des étoilés au guide Michelin du bassin nîmois. À quelques mètres de là, le restaurant gastronomique "Menna" pourrait un jour avoir la même distinction, qui récompenserait les efforts colossaux entrepris par son équipe de passionnés. Jonathan et Clémence tiennent les rênes de l'établissement qu'ils ont créé en août 2021, à la sortie du confinement.
Leur histoire a commencé dans la grande école Kayser, où Jonathan était en salle et Clémence à la pâtisserie. Le jeune couple est épaulé par le papa de la jeune femme, Pascal, qui fut un temps le chef de cuisine de l'Imperator. "Le restaurant c'est l'aboutissement de cinq ans de réflexion après toutes ces années d'expériences, c'était un peu notre objectif", dévoile Jonathan. Concernant la cuisine proposée, c'est un mélange de modernisme et de traditionnel, dans une gastronomie "décomplexée et de saison", explique Jonathan.
Tout est fait maison, que ce soit le pain, les glaces, les sauces... Surtout, le couple travaille au maximum avec des producteurs locaux. Pour la viande, c'est avec la ferme du Cantal, le fromage vient de la fromagerie Vergne, le poisson est acheté à la poissonnerie Duprat... Quant aux légumes tout dépend des saisons, mais le périmètre d'approvisionnement ne dépasse pas les limites de notre département.
Tombés dedans étant petits
Derrière un métier se cache parfois une belle histoire. Pour les deux amoureux, elle a commencé dès l'enfance. Clémence ne se voyait pas embrasser une profession éloignée de la gastronomie : "C'était une évidence : soit la pâtisserie, soit l'oenologie" (l'étude du vin, NDLR). Et quand les parents sont dans le milieu, difficile de ne pas se sentir impliqué. Jonathan, lui, se remémore des souvenirs merveilleux de repas de famille : "Quand j'étais petit, j'adorais aller manger au restaurant. J'étais content, c'était ma sortie, j'ai grandi avec ça", raconte-t-il. Par la suite, Jonathan entreprend des études dans la restauration, qui l'ont mené où il est aujourd'hui.
Pour eux, la cuisine est bien plus qu'un simple travail, c'est aussi un moyen de s'évader, comme un peintre exerçant avec son pinceau ou un pianiste répétant ses gammes avec acharnement. "En ce moment on s'amuse avec la truffe, comme c'est la saison", sourit Jonathan. "Menna" propose d'ailleurs un menu entièrement dédié à ce produit noble, de l'entrée jusqu'au dessert, avec une île flottante à la truffe ! Comptez 100 euros pour ce repas en cinq services (et un de plus en supplément). Vous pouvez aussi opter pour le menu original au prix de 55 euros, avec le même nombre de plats apportés. "Le midi du lundi au samedi, hors jours fériés, on a une forme déjeuner entrée-plat-dessert pour 32 euros", ajoute Jonathan.
Rêvons plus grand
Que ce soit l'été ou l'hiver la fréquentation est la même, mais la clientèle change. Lors des temps chauds, ce sont plutôt les touristes qui font tourner le restaurant. Quelques stars d'ailleurs ont pu goûter à leur cuisine : l'humoriste Bun Hay Mean, la comédienne et ex-femme de Johnny Hallyday, Adeline Blondieau, ou encore l'ancien présentateur de télévision Thomas Hugues : "Ce sont des gens d'une grande simplicité et très agréables. Cela nous fait plaisir aussi de recevoir des personnalités connues", explique le co-gérant.
Lorsque le thermomètre baisse, les Nîmois prennent le relai. "On essaye d'amener des saveurs qu'ils n'ont pas trop l'habitude de manger, on veut vraiment développer une cuisine du goût sans trop en faire", détaille Jonathan, qui explique d'ailleurs que le premier adjoint à la mairie de Nîmes, Julien Plantier, est un habitué des lieux. Pour 2024, la carte ne devrait pas trop changer, le mobilier et la décoration si, pour amener une touche personnelle supplémentaire.
À moyen terme, le couple estime avoir rempli les objectifs fixés, à savoir apparaître dans le guide Gault&Millau et figurer au sein du guide Michelin sans forcément aller chercher l'étoile : "Quand on est dans ce genre de livre, c'est déjà une belle réussite et ça signifie que vous avez un restaurant de qualité." Aujourd'hui, l'idée de décrocher cette étoile n'est plus un rêve lointain, c'est un objectif concret. Mais pas à n'importe quel prix. "On veut garder notre âme actuelle. À la base, on se lève le matin pour faire plaisir aux clients et montrer ce que l'on sait faire", préviennent-ils. Ceci dit, les récompenses font toujours plaisir, et tout le mal que l'on peut leur souhaiter, c'est d'atteindre cette précieuse étoile.
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