Publié il y a 1 h - Mise à jour le 06.11.2025  - 2 min  - vu 316 fois

GARD Assurances des manadiers : la présidente du Conseil départemental adresse un courrier à la ministre de l'Agriculture

Françoise Laurent-Perrigot

La présidente du Conseil départemental du Gard, Françoise Laurent-Perrigot

- Photo AS

Françoise Laurent-Perrigot vient de faire trois propositions à Annie Genevard...

Françoise Laurent-Perrigot, présidente du Conseil départemental du Gard, a adressé, ce jour, un courrier à Annie Genevard, ministre de l’Agriculture de la Souveraineté alimentaire, pour soutenir les manadiers, les communes et les comités des fêtes face à la décision de la compagnie Groupama Méditerranée qui a décidé de résilier les contrats couvrant les jeux taurins dans le Gard, dès le 10 janvier 2026.

La présidente souhaiterait "une réforme législative pour reconnaître le risque « accepté » dans les fêtes taurines, une intervention auprès des fédérations françaises de l’assurance pour le maintien de ce type de manifestations culturelles et pour soutenir les collectivités et les manadiers à travers des dispositifs d’aide et de mutualisation du risque afin de garantir la pérennité de ces évènements."

Dans son courrier à la Ministre, la présidente du Conseil départemental du Gard rappelle que "le département du Gard, terre de traditions camarguaises et de culture taurine profondément enracinée, est aujourd'hui confronté à une crise majeure qui menace l'existence même de ses fêtes votives et de ses pratiques culturelles. En effet, la décision récente de la compagnie Groupama Méditerranée de résilier, à compter du 10 janvier 2026, les contrats couvrant les jeux taurins - abrivado, bandido, encierro - plonge les manadiers, les communes et les comités des fêtes dans une incertitude insoutenable. Cette résiliation, motivée par une sinistralité élevée (5,7 millions d'euros de sinistres sur trois ans contre 1 million d'euros de primes), met en péril non seulement l'organisation de ces événements, mais aussi tout un pan de notre patrimoine culturel et économique. Malgré les efforts conjoints des élus locaux, des professionnels et des services de l'État - notamment à travers l'élaboration d'un guide de sécurité départemental - les compagnies d'assurance se désengagent progressivement, faute d'un cadre juridique adapté. La responsabilité civile des manadiers et des organisateurs reste engagée même lorsque les participants prennent des risques délibérés, ce qui rend les contrats difficilement soutenables."

Françoise Laurent-Perrigot vient de faire trois propositions à Annie Genevard :

"1. Engager une réforme législative visant à reconnaître le principe de « risque accepté » dans le cadre des fêtes traditionnelles taurines, comme cela a été proposé par plusieurs parlementaires du Gard et de l'Hérault.

2. Intervenir auprès de la Fédération française de l'assurance afin d'encourager le maintien ou la création de produits spécifiques adaptés à ces manifestations culturelles.

3. Soutenir les collectivités et les manadiers par des dispositifs d'aide ou de mutualisation du risque permettant de garantir la pérennité de ces événements essentiels à la vie locale. Sans action rapide, ce sont plus de 1 000 jours de festivités annuelles dans le Gard qui risquent de disparaître, avec des conséquences dramatiques pour l'économie locale, la cohésion sociale et la transmission de nos traditions."

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