GARD Gens du voyage : occupation illégale, "ça suffit !" pour les députés RN

"Ces intrusions, parfois violentes, engendrent de manière quasi systématique des dégradations donnant lieu à des réparations, et s’accompagnent le plus souvent de vols d’électricité et d’eau qui restent ensuite à la charge de nos collectivités."
Ces dernières semaines, plusieurs maires de communes gardoises ont déploré l'installation illégale de gens du voyage sur des terrains appartenant à la municipalité. Des occupations d'une durée plus ou moins longue qui engendre différentes problématiques. Face à cette situation, les cinq députés gardois du Rassemblement National ont décidé de s'exprimer ensemble sur le sujet.
"On condamne avec force la multiplication des occupations illicites par des gens du voyage qui survient dans nos communes gardoises de façon récurrente en période estivale, et apportent leur soutien plein et entier aux maires, élus et policiers municipaux qui se retrouvent désarmés. Après les communes de Saint-Hilaire-de-Brethmas et Saint-Gilles, c'est au tour du village d'Aimargues de subir - une nouvelle fois - l'installation de nombreuses caravanes sur un terrain non prévu à cet effet", font-ils savoir dans un premier temps.
"Urgent de pouvoir donner les moyens aux élus"
Pour les députés gardois, ces installations ont des conséquences importantes sur le budget des communes. "Il est important de rappeler que ces intrusions, parfois violentes, engendrent de manière quasi systématique des dégradations donnant lieu à des réparations, et s’accompagnent le plus souvent de vols d’électricité et d’eau qui restent ensuite à la charge de nos collectivités. Elles sont l’énième illustration de l’impuissance et du laxisme qui caractérisent le gouvernement actuel et ceux qui l’ont précédé", ajoutent-ils.
Yoann Gillet, Nicolas Meizonnet, Pierre Meurin, Pascale Bordes et Sylvie Josserand, cinq des six députés du département, ont cosigné et déposé une proposition de loi visant à lutter plus efficacement contre les campements illégaux de gens du voyage en supprimant notamment les freins aux demandes de mises en demeure de quitter les lieux.
"Il est urgent de pouvoir donner les moyens aux élus et à l’État d’agir avec fermeté et efficacité contre ces actes délictueux inacceptables. Nous demandons à Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, si prompt à emprunter dans les médias le programme du Rassemblement National, de s’emparer du sujet et de soutenir notre proposition de loi", concluent-ils.